Risques de confusion
Meria laricis
Meria laricis provoque le dessèchement des aiguilles.
Mais M. laricis se retrouve au printemps et en début d'été, contrairement à P. ramorum qui sévit toute la saison.
M. laricis infecte d'abord la partie inférieure du houppier, contrairement à P. ramorum qui se retrouve dans tout le houppier.
A la différence de P. ramorum, M. laricis ne provoque pas d'écoulement de résine ni de nécrose sous corticale.
M. laricis se retrouve principalement sur mélèze d'Europe.
Mycosphaerella laricina
Mycosphaerella laricina provoquent des taches brunes sur les aiguilles, ce qui est différent des dessèchements d'aiguilles causés par P. ramorum.
Les fructifications de ce pathogène sont visibles dans les zones nécrosées.
La maladie progresse du bas vers le haut.
M. laricina ne provoque pas d'écoulement de résine ni de nécrose sous corticale, contrairement à P. ramorum.
M. laricina est plutôt présent en fin de saison (à partir de juillet).
M. laricina se retrouve sur tous les Larix sp.
Hypodermella laricis
Les fructifications d'Hypodermella laricis sont visibles sur les aiguilles.
H. laricis ne provoque pas d'écoulement de résine ni de nécrose sous corticale, contrairement à P. ramorum.
Les aiguilles restent attachées aux rameaux, même lorsqu'elles sont desséchées.
Lachnellulla willkommii (le chancre du mélèze)
Attention, Lachnellulla willkommii provoque le dessèchement des rameaux et l'écoulement de résine comme P. ramorum !
Par contre, L. willkommii engendre la formation de chancres avec méplat au centre et bourrelets sur le pourtour.
Le champignon pathogène produit des fructifications en forme de coupelle de teinte orangé dans la zone chancreuse. Ces fructifications ne sont toutefois pas systématiquement présentes.
Synthèse
NB : Cette page a été rédigée en collaboration avec Anne Chandelier (Centre wallon de Recherches agronomiques – Laboratoire Mycologie)