Risques émergents

 

Risques biotiques

On pense principalement à des risques liés à la pullulation d’insectes tels les scolytes s’attaquant aux épicéas ou aux hêtres et entrainant des dépérissements conséquents dans des régions entières, entraînant des conséquences économiques importantes pour la filière bois.

On pense aussi au développement de la chenille processionnaire du chêne qui peut causer très localement des problèmes en matière de santé publique.

D’autres pathogènes s’attaquent aussi à certaines essences forestières comme la chalarose du frêne causée par un champignon d’origine asiatique et causant la mortalité de près de 100 % des individus touchés, à court ou à moyen termes.

On pense enfin au développement de virus au sein des certaines populations animales comme la Peste Porcine Africaine qui s’attaque au sanglier, causant une mortalité très importante au sein des populations de sangliers mais faisant planner aussi un risque très important en termes socio-économiques sur les élevages de porcs.

Risques abiotiques 

Les risques abiotiques les plus connus sont le risque lié aux phénomènes météorologiques extrêmes comme les tempêtes ou les sécheresses prolongées, entraînant à leur tour un risque d’incendie dans certaines formations végétales plus vulnérables.

Ces risques, outre l’impact qu’ils peuvent avoir sur les écosystèmes, ne sont pas sans conséquences au niveau de la sécurité humaine, des infrastructures (bâtiments, réseaux électriques, …) mais aussi au niveau de la filière bois.

Conséquences cumulatives

Pris séparément et de manière ponctuelle, chacun de ces risques peut ne pas poser de problème particulier si la survenance des évènements reste épisodique. Cependant, il faut craindre l’effet cumulatif des crises, sachant que certains événements climatiques tels que des tempêtes ou des sécheresses vont fragiliser les écosystèmes et qu’ils seront dès lors plus vulnérables aux attaques parasitaires et inversement. Ils pourront aussi être rendus plus sensibles aux diverses pressions anthropiques (fréquentation du public, exploitation forestière, etc ...).