La Cellule Inventaire

Contact

IPRFW - Cellule Inventaire (SPW ARNE)

Toute personne désireuse d'entrer en contact avec la Cellule « Inventaire permanent des Ressources forestières de Wallonie » peut contacter :

André THIBAUT (Attaché)
SPW ARNE - Département de la Nature et des Forêts - Direction des Ressources Forestières - Cellule Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie
Avenue Prince de Liège, 7 - 5100 Jambes (Belgique )
32 (0)81 33 58 82

Gembloux Agro-Bio Tech (ULg) – Gestion des Ressources forestières (accompagnement scientifique)

La Cellule « Inventaire permanent des Ressources forestières de Wallonie » bénéficie d’un accompagnement scientifique portant sur les domaines:

• « méthodologique »
• « exploitation des données »
• « informatique »

Cet accompagnement est assuré par Gembloux Agro-Bio Tech (ULg) – Gestion des Ressources forestières.

Toute personne désireuse d’entrer en contact avec ce service est priée de contacter :

Philippe Lejeune (Professeur)  32 (0)81 62 22 96

Assisté de :

• Jérôme Perin (Ingénieur)  32 (0)81 62 26 76
• Sébastien BAUWENS (Ingénieur)  32 (0)81 62 22 14
• Mikhail PITCHUGIN (Informaticien)  32 (0)81 62 22 14

Gembloux Agro-Bio Tech (ULg - GxABT)
Ingénierie des Biosystèmes
Gestion des Ressources forestières
Passage des Déportés 2 - 5030 Gembloux (Belgique)
Secrétariat :  32 (0)81 62 22 28

Organisation et gestion

Créée en 1996, la Cellule Inventaire permanent des Ressources forestières de Wallonie est, comme son nom l’indique, exclusivement dédiée à l’inventaire forestier wallon. Elle est intégrée au Département de la Nature et des Forêts, au sein de la Direction des Ressources forestières.

Les activités de la cellule concernent essentiellement la réalisation et la gestion quotidiennes de l'inventaire, en ce comprise la réponse aux demandes de résultats. Ces activités sont axées sur les thèmes suivants :

• apporter des informations à l’administration, à la communauté scientifique, aux propriétaires privés, aux industriels, au grand public…
• permettre une large diffusion des résultats (globaux ou ciblés) de l'inventaire
• répondre aux attentes des organisations internationales en matière de statistiques forestières
• sur demande, participer à des réunions, groupes de travail, colloques, interventions à caractère scientifique… permettant de valoriser le travail accompli et l'expérience acquise dans le domaine de la connaissance de la forêt wallonne
• etc.

Accompagnement scientifique

Pour conférer à l’inventaire la capacité de s’adapter à l’évolution des besoins du milieu forestier et de la société en général et pour lui permettre de bénéficier de l’émergence et du développement de nouvelles technologies, celui-ci bénéficie d’un accompagnement scientifique. Ce suivi, formalisé en 1996, est assuré par une équipe de l’Axe de Gestion des Ressources forestières de Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT –ULg). Elle est composée de deux personnes (équivalents temps-plein) : un ingénieur forestier et un gradué en informatique et est supervisée par un Professeur de GxABT.

Les missions de l’accompagnement scientifique s’articulent autour de deux axes principaux : l’assistance à la Cellule Inventaire et l’amélioration méthodologique et technique de l’inventaire.

L’assistance à la Cellule Inventaire concerne la réponse à certains types de demandes de données se caractérisant par leur complexité (émanant directement de la Cellule ou bien de tierces personnes), la veille technique du système d’encodage et de traitement des données d’inventaire, la mise à jour et la maintenance du site internet, la rédaction en collaboration avec la cellule inventaire de documents techniques (dépliants, notes internes, articles de vulgarisation).

Le second axe, l’amélioration méthodologique et technique de l’inventaire, regroupe des missions à connotation davantage scientifique: l’intégration de nouvelles techniques notamment l'utilisation de télédétection, l’amélioration de la méthode d’inventaire, la mise à jour des guides méthodologique et informatique, la rédaction de documents scientifiques, l’évaluation de la disponibilité future de la ressource forestière, la représentation internationale.

Depuis 2000, la Cellule Inventaire bénéficie également de l’aide de l’Axe Echanges Eau-Sol-Plante (GxABT – ULg) dans le domaine de l’analyse des sols forestiers. Ce laboratoire assure la caractérisation de la nature chimique des échantillons de sol prélevés par l’inventaire.

Historique

1980 - Un premier inventaire forestier

Avant 1980, seul les recensements décennaux de l'Agriculture et des Forêts permettaient d'avoir une estimation des ressources boisées au travers des surfaces occupées par types de peuplements (feuillus et résineux) et par classes d'âge (résineux), ventilées par grands types de propriétaires. Il n'existait pas de méthodologie statistiquement éprouvée sur l'ensemble du territoire et les objectifs poursuivis se limitaient à un état des lieux à la fiabilité discutable.

_{Fiche de pointage utilisée en résineux lors de l’inventaire réalisé de 1980 à 1983.}

Fin des années 80, il a donc été décidé qu’un inventaire par échantillonnage permanent capable d'identifier et de contrôler, objectivement, l'état et l'évolution du patrimoine boisé wallon devait être mis en place. Le développement de cet outil a été confié à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (aujourd’hui Gembloux Agro-Bio Tech, GxABT), Unité de Gestion des Ressources forestières et des Milieux Naturels (Prof. J. RONDEUX) sous la forme de plusieurs conventions de recherche successives.

1994 - Lancement de l'inventaire forestier permanent

L'inventaire proprement dit a débuté le 1er février 1994, grâce à une nouvelle convention passée entre le Service Public de Wallonie et la Faculté de Gembloux dans le but d'initier cet inventaire sur le terrain tout en vérifiant la faisabilité de la méthodologie proposée.

Le 1er avril 1996 marque la fin des conventions de recherche et la création au sein de la Direction des Ressources forestières de la Division de la Nature et des Forêts (aujourd’hui Département de la Nature et des Forêts, Service Public de Wallonie Agriculture, Ressources naturelles et Environnement) de la Cellule Inventaire permanent des Ressources forestières de Wallonie.

Depuis juin 1997, en plus des données traditionnelles d’un inventaire forestier collectées depuis 1994, l'inventaire a mis l'accent sur la récolte d'informations relatives au développement durable en milieu forestier. En effet, suite à la prise en compte de plus en plus marquée du rôle plurifonctionnel de la forêt, le Gouvernement wallon s'est engagé à promouvoir l'application des principes de la gestion durable à la forêt wallonne dans le contexte notamment de la mise en œuvre à l'échelle de la Région du Plan de Développement Durable (1995). Dès lors, l'inventaire, du fait de sa permanence (il parcourt l’ensemble de la forêt wallonne selon des cycles successifs d’une dizaine d’années) et de sa capacité à couvrir de manière uniforme (échantillonnage systématique) et relativement dense (un point d’observation par 50 ha) la totalité du territoire de la Région wallonne, est apparu comme l'outil incontournable pour rencontrer les objectifs précités.

Le premier cycle de l’inventaire, qui avait débuté en février 1994, s’est terminé en 2008. Le deuxième a été lancé dès la fin du premier.

Accompagnement scientifique

Depuis 1996, un accompagnement scientifique de l’inventaire permanent des ressources forestières de Wallonie est assuré par une équipe de Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège). Ce partenariat a pour objectif de permettre à l’inventaire de rester un outil performant et adapté aux besoins d’une société en constante évolution. Les missions de l’accompagnement scientifique s’articulent autour de deux axes principaux : une assistance technique proprement dite à la Cellule Inventaire et l’amélioration méthodologique de l’inventaire.

Saisie des données sur le terrain

Jusqu’à juillet 1999, les données récoltées en forêt étaient transcrites sur des formulaires papier adaptés aux variables, paramètres et mesures collectés.
Suite à l’introduction des indicateurs de gestion durable et en particulier de biodiversité, huit formulaires sont devenus nécessaires avec en conséquence un nombre accru de manipulations et une augmentation potentielle des sources d’erreurs sur le terrain.
Très vite, il est apparu que l’encodage direct des données en forêt constituait une alternative largement justifiée.

Le recours à une saisie semi-automatisée des données via un ordinateur portable permet en effet de gagner du temps et grâce à un ensemble de tests intégrés au programme d’encodage et actifs in situ, réduit les erreurs de transcription, supprime les oublis, facilite les contrôles de vraisemblance et la détection des erreurs.

Le modèle d’ordinateur utilisé sur le terrain doit pouvoir supporter le froid, l’humidité, la poussière ainsi que les chocs occasionnels. Ces exigences ont donc abouti au choix d’encodeurs « endurcis » répondant à des normes élevées en termes de résistance à ces conditions de travail.