Malvoisin

 

Exploitant

Bureau Économique Provincial de Namur (B.E.P.)

  • Siège administratif : Avenue Sergent Vrithoff, n°2 à 5000 NAMUR
  • Siège d'exploitation : CET de Gedinne/Malvoisin, Lieu-dit «Bois de Gerhenne» à 5575 GEDINNE
  • Site internet : https://www.bep-environnement.be/

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Généralités

Le C.E.T. de Malvoisin est situé sur le territoire de la commune de Gedinne, à environ 1 km de la localité de Malvoisin, au lieu-dit "Bois de Gerhenne". Il a été implanté au droit d'une ancienne exploitation de kaolin située le long de la RN95 Beauraing-Gedinne, entouré d'une forêt au nord-est, de champs et d'un lotissement à l'ouest.

Le C.E.T. a été exploité pour l’enfouissement de déchets de 1990 à 2007. Les travaux de réhabilitation du site ont été mis en œuvre en 2008.

Le C.E.T., d'une superficie de 1,18 ha, est divisé en deux phases d'exploitation, respectivement de 0,55 ha pour la phase 1.1 et de 0,63 ha pour la phase 1.2.

Les déchets enfouis entrent dans deux catégories :

  • Déchets de classe 2: déchets ménagers et assimilés.
  • Déchets de classe 3 : Déchets inertes provenant des parcs à conteneurs, des communes ou des sociétés privées.

Environnement du C.E.T.

La zone autour du C.E.T. est en majorité occupée par de vastes massifs forestiers composés de feuillus (hêtres et chênes) et de résineux (épicéas). Aux abords des villages (Malvoisin, Gedinne, Haut-Fays), des zones ont été défrichées et sont actuellement occupées par l'agriculture.

Le C.E.T. de Malvoisin se trouve à l’extrémité ouest du bassin versant de la Lesse, à quelques dizaines de mètres du bassin versant de la Haute Meuse. Les écoulements superficiels aux alentours du C.E.T. de Malvoisin appartiennent au bassin du ruisseau de Rochette, affluent de la Wimbe (bassin amont de la Lesse).

Le ruisseau de Rochette prend sa source en aval immédiat du C.E.T., celle-ci est alimentée par le trop-plein du bassin recueillant les eaux de ruissellement (eaux de pluie) et les eaux souterraines pompées au puits n°1.

Zones Natura 2000 à proximité

Le C.E.T. de Malvoisin est distant d’environ 500 m du site Natura 2000 BE34025 dit «Haute Wimbe».

Le C.E.T. est implanté dans une région à très grand intérêt biologique : le plateau de la Croix-Scaille. Cependant, on ne recense aucun site de grand intérêt biologique dans un rayon de 3 km.

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Vue du dôme du C.E.T. en juin 2008 (en cours de réhabilitation)

Installations techniques et gestion des effluents

Les informations techniques concernant le C.E.T. sont reprises dans la fiche descriptive technique.

Gestion des eaux usées

Un complexe d’étanchéité drainage artificiel a été installé dans le fond et sur les flancs des deux secteurs "classe 2".

Le fond de la décharge se situant sous le niveau supérieur naturel de la nappe, un système de rabattement de celle-ci a été mis en place afin d’éviter que la base de la décharge ne soit inondée. Ce système est constitué d’un puits de pompage de l’eau de la nappe phréatique (eau propre) qui est rejetée vers le réseau hydrographique local (ruisseau de Rochette).

Les percolats sont recueillis par un système de drains et sont ramenés par pompage vers un bassin de stockage équipé d’une membrane étanche. La capacité de ce bassin est de 1500 m3. Les percolats sont ensuite évacués par une société spécialisée et transportés vers le bassin du CET de Morialmé, d'où ils sont rejetés via une conduite à destination de la STEP urbaine de Florennes.

Gestion du biogaz

À Malvoisin, le réseau de pompage du biogaz est constitué de 11 puits mixtes d'une profondeur de ± 20 mètres implantés dans la masse de déchets, permettant à la fois la collecte du biogaz et le pompage des percolats.

Après les travaux de réhabilitation de 2008 et jusqu’en 2019, le biogaz pompé dans les puits était envoyé vers une torchère pour y être brûlé.

Depuis fin 2019, en raison d’un débit et d’un taux de méthane dans le biogaz insuffisants, et afin de poursuivre un pompage en continu du biogaz dans le massif de déchets, la torchère a été mise à l’arrêt et un mode de traitement alternatif a été mis en place. Il s’agit d’une unité mobile de traitement sur charbon actif. Le gaz traité est ensuite évacué vers le conduit de la torchère où un mélange avec de l’air se produit avant la dispersion en sortie de la cheminée de l’ancienne torchère. Ce système permet d’assurer un abattement des composés organiques volatils présents en traces dans le biogaz.

Surveillance environnementale

Les permis et autorisations relatifs à la surveillance environnementale du site sont synthétisés dans le dispositif de surveillance.

La surveillance concerne l’impact sur les eaux souterraines, le suivi des percolats et la qualité de l’air. Elle est effectuée d'une part via les autocontrôles (trimestriels ou semestriels), et d'autre part via des campagnes de contrôle menées par l'ISSeP sur mandat du DPC (Département Police et Contrôles). Chaque campagne est axée sur un ou plusieurs aspects (qualité de l'air, eaux souterraines) et fait l'objet d'un rapport de campagne.

Documents