Champ de Beaumont

 

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Vue du dôme du CET, vers 2014

Exploitant

S.A. CETB

Généralités

Le C.E.T. de Beaumont est situé sur le territoire de la commune de Charleroi (environ 5 km à l'ouest du centre-ville, dans l'ancienne commune de Monceau-sur-Sambre). Il est implanté sur une parcelle agricole à proximité d’une ancienne exploitation minière fermée en 1956, au nord et à l'est de l'ancienne décharge du "Trou Barbeau"; entre les rues de Trazegnies Trou Barbeau et de la Fosse du Bois. Il est utilisé comme décharge contrôlée depuis 1989.

Le C.E.T. s'étend le long du versant nord-est du terril de la Borne des Quatre Seigneuries contre lequel le dôme s'est appuyé progressivement à mesure de l'avancement des travaux.

Le site se situe dans la vallée du ruisseau du Judonsart, en bordure nord de celui-ci. Les alentours du site possèdent un relief relativement vallonné. Les talwegs sont en général occupés par des ruisseaux affluents du Piéton et de la Sambre. Au niveau local, l'hydrographie des environs du site s'inscrit dans le bassin versant du Piéton incluant le sous-bassin du Judonsart.

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Environnement paysager

Hormis la très grande urbanisation et les terrains industriels, les espaces laissés libres aux alentours sont surtout destinés à l'agriculture (grandes cultures et prairies).

Plusieurs massifs boisés sont présents autour du site. Certains se sont développés sur et au pied des terrils, d'autres sont installés sur des pentes ou des zones plus humides (le Bois du Rognac situé au nord du site, en tête de vallée du ruisseau du Préa, les bois du Quatorze et bois de Goutroux présent à 1,5 km à l'est).

L'environnement paysager du site se présente comme suit :

  • au nord : la ligne de chemin de fer (dorsale wallonne), plus loin la vallée du Ruisseau du Préa et le Bois de Rognac ;
  • à l'est : la N583 (Fayt-lez-Manage - Marchienne-au-Pont). Une ancienne maison de garde barrière est située le long de celle-ci à auteur de l'entrée du site ;
  • à l'ouest : le terril de la Borne des Quatre Seigneuries appartenant à la grande agglomération de Charleroi, dont les premières maisons (Grands Trieux) se situent à environ 200 m du site ;
  • à l'est : le terril du Martinet, la Cité de Malghem de l'autre côté de la N583 et la gare de triage de Charleroi.

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Faune et flore

L’inventaire des sites de grand intérêt biologique (SGIB) ne révèle pas de sites remarquables dans un rayon de 5km. Les milieux les plus intéressants aux alentours du site sont le terril du Martinet (à 500 mau nord-est) et la zone Natura 2000 BE32021 dite «Haute-Sambre en aval de Thuin», distante d’environ 1.500 m du C.E.T.

Implantation et aménagements techniques

Le projet s'inscrit au sein d'une propriété de 48 ha, dont 18,5 ha environ sont concernés par la zone d'enfouissement proprement dite, et environ 1,5 ha sont affectés aux installations techniques et administratives, à des zones de stockage des remblais et aux zones tampons. Le volume total des déchets éliminés dans le C.E.T. repris dans l’autorisation d’exploiter est de 2.950.000 m3.  La capacité technique du C.E.T. est de 5.500.000 m³.

Le C.E.T. est divisé en 10 cellules d'enfouissement (aussi appelées secteurs), et est organisé en 2 types de zones :

  • La zone de type A accueille des déchets légèrement fermentescibles.  Parmi la liste des déchets admis, citons par exemple : déchets de bois, de cuirs, déchets de démolition et de construction éventuellement mélangés à des matières putrescibles ou combustibles, encombrants, ...
  • La zone de type B permet l'élimination de déchets non fermentescibles comme par exemple : déchets de mines, d'extraction métalliques, déchets issus de l'épuration des fumées, béton, déchets industriels stabilisés, asbeste ciment, ...

Les informations techniques concernant le C.E.T. sont reprises dans la fiche descriptive technique.

Surveillance environnementale

Les permis et autorisations relatifs à la surveillance environnementale du site sont synthétisés dans le dispositif de surveillance.

La surveillance concerne l’impact sur les eaux souterraines, les eaux de surface (ruisseau Le Judonsart), et la qualité de l’air. Elle est effectuée d'une part via les autocontrôles (trimestriels ou semestriels), et d'autre part via des campagnes de contrôle menées par l'ISSeP sur mandat du DPC (Département Police et Contrôles). Chaque campagne est axée sur un ou plusieurs aspects (qualité de l'air, eaux de surface, eaux souterraines) et fait l'objet d'un rapport de campagne.

Documents

Les rapports des campagnes antérieures, réalisés depuis 2002, sont disponibles sur demande auprès de l’ISSeP.