Inondations
En cas d’inondation, des risques environnement-santé peuvent apparaitre suite au débordement de cuve à mazout ou liés à la gestion dans l’urgence de déchets riches en amiante. Dans les habitations touchées, il convient également de prendre des mesures pour éviter le développement de moisissures dans les espaces de vie. Dès les évènements de 2021, la Région avait fourni des pistes pour comprendre et se prémunir de ces risques « amiante », « hydrocarbures » et « moisissures ».
Amiante
Matériau toxique utilisé jusqu'à son interdiction en 1997, l'amiante se trouve encore dans nos maisons et dans de nombreux objets quotidiens. Avec les inondations, vous avez peut-être dû ou vous devrez encore évacuer des déchets d’amiante. Un petit rappel des bons gestes de protection face à la manipulation de ce matériau s’impose.
L’amiante, c’est quoi ?
L’amiante, anciennement nommé « asbeste », est un silicate fibreux, que l’on trouve dans la nature et qui a été très utilisé dans nos bâtiments, à une époque, du fait de ses nombreuses propriétés : résistance au feu, coût peu élevé, résistance aux agressions chimiques.
L’amiante, on en trouve où ?
Les applications amiantées sont utilisées dans les anciennes installations de chauffage (calorifuge, isolation interne ou externe du corps de la chaudière, joints d’étanchéité notamment de type corde tressée, boîtes à suie en asbeste-ciment, panneaux pical résistants au feu) souvent installées au niveau des caves.
Les calorifuges et les matériaux friables et/ou non cohésifs se présentent souvent sous une forme plâtreuse friable (tous les calorifuges plâtreux ne contiennent toutefois pas nécessairement de l’amiante).
Les applications les plus fréquentes sont identifiées par l’application CheckAmiante.
Pourquoi l’amiante est-il dangereux ?
Inhaler des fibres d’amiante peut être dangereux. Les fibres retenues dans les poumons provoquent une inflammation du poumon et de la plèvre, l'enveloppe qui entoure le poumon. Les maladies graves qui en découlent ne peuvent être diagnostiquées qu’après plusieurs années.
Les fibres sont libérées lorsque l’amiante n’est plus ou presque plus lié à un matériau porteur ou lorsque le matériau amianté est en mauvais état. Elles sont aussi libérées lorsque des matériaux contenant de l’amiante sont retirés ou transformés sans suivre les règles de l’art. Dès lors, scier, meuler, découper, poncer, nettoyer à haute pression… sont autant d’activités qui ne sont pas sans risque.
Risques inhérents aux inondations
Après avoir été submergés lors de l’inondation, l’intégrité des matériaux contenant de l’amiante, peut évoluer avec le temps. Deux cas de figure sont à considérer :
• Si le calorifuge apparaît toujours en bon état et qu’il ne se dégrade pas lors de la phase de séchage, il n’est pas nécessaire de l’enlever. Il est toutefois conseillé de le faire recouvrir à l’aide de bandes de coton complémentaires ou d’appliquer une couche d’encapsulant à sa surface.
• Si par contre le calorifuge est dégradé ou qu’il se dégrade lors du séchage, il convient de passer par une société agréée pour faire procéder à sa stabilisation et éventuellement à son enlèvement.
Se protéger
Pour toute manipulation d’un matériau contenant de l’amiante, toutes les précautions nécessaires doivent être prises afin de limiter, au maximum, la libération de fibres et ainsi, éviter tous risques éventuels pour la santé. Idéalement, si une manipulation et/ou évacuation sur un matériau dans lequel la présence d’amiante est confirmée s’avère nécessaire, le mieux est de faire appel à une entreprise spécialisée.
Dans le cas toutefois où vous seriez amenés à retirer/manipuler vous-mêmes des matériaux cohésifs, il faut être attentif à :
- Ecarter les personnes non concernées par le travail (enfants, etc.).
- Vous protéger au moyen d’une tenue jetable (combinaison), de gants ainsi que d’un masque de protection de qualité « FFP3 » et de lunettes. Après le travail, enlevez-les à l'extérieur et rincez aussi vos chaussures à l'extérieur.
- Déposer vos vêtements de protection après usage dans un sac ou un container spécifique étiqueté « amiante » (voir ci-après).
- Isoler la zone de travail au moyen de feuilles plastiques, aérer celle-ci.
- Humidifier le matériau au maximum afin de réduire l’émission de fibres. Il est également possible de l’enduire d'un fixateur pour éviter le détachement de fibres.
- Utiliser des outils à main (tournevis, marteau à panne fendue). N'utilisez en aucun cas des machines à rotation rapide comme une meule ou une perceuse !
- Enlever le matériau en évitant de l’endommager ou de générer des poussières, et en pulvérisant de l’eau sur et autour de celui-ci.
- Se renseigner à l’avance auprès de votre « parc à conteneur » sur les filières d’élimination des matériaux contenant de l’amiante. Dans la plupart des cas, des sacs spéciaux destinés à contenir ces déchets spécifiques vous seront proposés. Ils doivent être hermétiquement fermés avant d’être rapporté au parc.
- Dans ces sacs ou conteneurs de type Poly Bag étiquetés amiante, ne jamais mélanger d’autres matériaux.
Pour en savoir plus
Consultez la brochure amiante
Hydrocarbures
Quel est le comportement du fioul de chauffage après un déversement ?
Le fioul de chauffage libéré lors d’un épisode d’inondation flotte en surface car il est plus léger que l’eau. Il s’étale et forme une nappe en milieu confiné (dans une cave par exemple).
En milieu ouvert, il se concentre en trainées brillantes plus ou moins épaisses qui s’amenuisent en s’éloignant de la source.
Le fioul est susceptible d’adhérer à différents substrats : habitation, végétaux (comme les herbes, les haies ou les arbres qui agissent comme des barrières filtrantes), etc. Il y laisse des traces horizontales plus ou moins grasses. Si des obstacles obstruent complètement l’écoulement, des marres sont susceptibles de se former.
Les eaux chargées en fioul peuvent s’insinuer progressivement dans le sol pour rejoindre les cours d’eaux ou les nappes phréatiques.
Dégradation naturelle
Dans le milieu naturel, le fioul va se dégrader via différents processus :
- évaporation (environ à 40 à 50 % durant les premières 24 heures), favorisée par les températures élevées ;
- photo-oxydation (dégradation sous l’influence des rayons UV du soleil en composé plus légers et plus volatils) ;
- biodégradation (dégradation sous l’action des micro-organismes et des bactéries présents naturellement dans les sols) ;
- phytoremédiation: (processus d’assainissement sous l’action de certaines plantes et organismes associés).
Le déversement de fioul peut entraîner des odeurs très fortes aux premières heures mais qui s’estompent progressivement. Une réactivation des odeurs est toutefois possible lors des premières chaleurs faisant suite à la décrue.
Durant les quelques semaines qui suivent les inondations, les fractions volatiles du fioul répandu dans les jardins s’évaporent et les fractions non volatiles sont absorbées dans le sol. L’exposition par inhalation de vapeurs d’hydrocarbures a alors moins de chance de se produire.
Impacts sur la santé liés à l’exposition aux vapeurs de fioul
Les risques potentiels augmentent en fonction des concentrations des vapeurs et de la durée d'exposition.
Une brève exposition au mazout ne causera généralement pas de dommages à long terme. L'inhalation de vapeurs dans un espace clos peut toutefois entraîner des symptômes à court terme, tels que :
- maux de tête ;
- vertiges ;
- nausée ;
- irritations des yeux, de la gorge et du nez.
L'exposition peut affecter les gens différemment. Les jeunes enfants et les personnes âgées seront plus sensibles à des concentrations de vapeur plus faibles.
Le fait de ressentir une odeur de mazout ne signifie pas automatiquement qu’on est exposé à une concentration susceptible d’avoir des impacts sanitaires. A l’inverse, il est possible de s’accoutumer à des odeurs liées à des expositions débouchant sur des effets sur la santé.
Si les symptômes décrits ci-dessus se manifestent, il faut si possible éliminer la source identifiée de vapeur ou, à minima, s’en éloigner rapidement.
Si les symptômes persistent une fois éloignés de cette source, il est conseillé de consulter un médecin.
Que faire en cas de présence de fioul de chauffage dans des endroits confinés (caves) ?
- Si à l’origine, l’habitation ne disposait pas de citerne, ou qu’aucun dégât apparent n’est observé sur la citerne ou que la quantité de mazout déversée n’est pas importante (odeur peu prononcée et/ou nombre peu élevé de trainées grasses sur les sols ou les murs), nettoyer les surfaces aux détergents, sécher et aérer la cave, voire tout le bâti en ayant recours si possible à une ventilation forcée ( par exemple au moyen d’un ventilateur).
- Si à l’origine, l’habitation était équipée d’une citerne à fioul qui a perdu une quantité significative de son contenu, se reporter aux instructions "Que faire si votre cuve à mazout a perdu son contenu ?"
Dans tous les cas, aérer la cave en ayant recours si possible à une ventilation forcée ( par exemple au moyen d’un ventilateur).
En cas d’odeur persistante, faire appel à une société spécialisée pour le nettoyage des murs et du sol et solliciter l’avis de votre médecin.
Les inondations ont mis à rude épreuve les citernes et installations de chauffage. Il est donc probable qu’un certain nombre de fuites n’aient pas encore été détectées et que d’autres ne se manifestent que plus tard, notamment à l’occasion de la remise en marche des installations. Dans cette optique, il est conseillé :
- aux propriétaires,
- de vérifier attentivement l’état de leur citerne et des raccordements en vue de détecter la présence de fuites (gouttes à gouttes, petites flaques, …)
- de profiter de la venue de leur chauffagiste pour leur demander de faire un premier état des lieux de l’installation de stockage de mazout. Ceci implique à la fois le réservoir et ses équipements. S’il le juge nécessaire, il recommandera de faire appel à un technicien agréé pour vérifier le bon état et l’étanchéité de l’installation complète de stockage de mazout. La liste des techniciens agréés est disponible dans notre section "Acteurs agréés".
- d’être attentif à tous signes (notamment aux odeurs) généralement associés à une fuite
- aux pouvoirs locaux, de demander aux agents/sociétés engagées dans les travaux de déblaiement et de nettoyage de rester attentifs à ces mêmes signes.
- aux sociétés de livraison de mazout, d’être particulièrement attentives aux risques de fuite lors des prochains remplissages des cuves situées dans les zones sinistrées.
Que faire en cas de présence de fioul dans des jardins ?
- Dans tous les cas, il est recommandé de ne pas utiliser les eaux des puits privés et citernes d’eau de pluie pour l’arrosage des jardins et produits potagers avant d’en avoir fait contrôler la qualité. Une citerne d’eau de pluie souillée doit être vidée et nettoyée avec des détergents avant que l’on ne puisse l’utiliser à nouveau.
- Eviter tout contact avec les végétations et les sols potentiellement impactés par une pollution.
- S’abstenir temporairement de tondre afin de surveiller la végétation et de détecter un possible dépérissement encore à venir.
- S’abstenir de consommer les productions potagères (fruits, légumes, plantes aromatiques, etc.) de l’année en cours.
- Limiter la présence des enfants dans les jardins, Aavant même tout établissement d’un diagnostic par un expert agréé et, le cas échéant, la réalisation des travaux de réhabilitation, limiter la présence des enfants dans les jardins. En effet, étant donné que ces derniersles enfants peuvent être plus exposés à ce type de pollution en raison de leurs comportements spécifiques :(ingestion de particules de sol ou de /végétaux contaminés, contact pendant les jeux dans des avec des zones polluées, etc.).
- Appliquer les règles d’hygiène de base, surtout le lavage des mains après les activités dans le jardin.
Les propriétaires qui réalisent des travaux dans leurs jardins sur des zones impactées par le fuel après que l’eau se soit retirée doivent :
- s’équiper:
- de gants de protection en nitrile épais, après avoir vérifié qu’ils sont adaptés pour le travail avec des substances chimiques (norme EN 374). Il est conseillé de jeter chaque paire de gants après usage ou d’en changer en cours d’usage si ces gants sont endommagés pendant les travaux ;
- de bottes ;
- de vêtements couvrants (pantalon et manches longues, idéalement en coton. Des combinaisons de protection contre les projections liquides peuvent également être utilisées si les quantités à gérer sont importantes) ;
- de lunettes de protection.
- se laver les mains à l’eau savonneuse après travaux ou avant de porter les mains à la bouche (pour manger, boire ou fumer).
Il est rappelé que les masques buccaux usuels (par exemple contre la COVID) n’offrent pas de protection contre l’inhalation des vapeurs de fioul.
Si la situation est préoccupante et persiste,
- contacter son assurance en évoquant particulièrement la présence de fioul dans le jardin et son impact ;
- faire appel, via son assurance, à un expert agréé en gestion des sols, mandaté par l'assurance, afin d'établir le plan d'action à mettre en œuvre pour assurer l'assainissement du sol. Cet expert connaît la procédure à suivre et les mesures de gestion immédiates selon les formes et modalités prescrites à l'article 80 du décret du 1er mars 2018 relatif à la gestion et à l'assainissement des sols
Si votre terrain a été impacté par un dépôt d’hydrocarbure, vous pouvez introduire une demande d’intervention auprès de la SPAQuE en leur retournant le formulaire téléchargeable dûment complété ; si la SPAQuE valide votre demande, leur intervention sur votre terrain sera gratuite.
Moisissures
Causées par les dégâts des eaux suite aux inondations, des moisissures apparaissent sur les murs de certaines habitations. Les sinistrés s’interrogent sur les conséquences sur leur santé. Les informations ci-après sensibiliseront chacun à l’importance d’observer son intérieur et d’identifier leur développement le plus rapidement possible.
Aérer et sécher sa maison, le premier réflexe
Les moisissures apparaissent sur les surfaces humides ou si l’humidité relative de l’air du local est plus haute que 70%. La priorité afin de limiter le problème est donc de supprimer les sources d’humidité, de sécher les surfaces correctement et d’ôter tous les matériaux impossibles à sécher ou trop poreux.
Les pièces doivent être régulièrement aérées pour assécher l’air puis les murs (aération par temps sec), et si besoin l’utilisation d’un déshumidificateur peut être recommandée. Les moisissures se développent plus rapidement si la température augmente, surtout au-dessus de 18-20°C et que l’humidité est toujours présente.
Il est important de laisser les murs et autres surfaces respirer même s’ils semblent secs. Il ne faut donc placer aucun meuble directement contre les surfaces qui ont été mouillés mais laisser une dizaine de centimètres libres pour que l’air puisse circuler et ainsi éviter le développement de moisissures derrière les meubles.
De même, les surfaces ne doivent pas être recouvertes par une peinture étanche.
Surveiller régulièrement
Pour gérer au mieux les problèmes de moisissures, il convient d’identifier leur développement le plus rapidement possible. Il est donc recommandé de procéder régulièrement à des inspections visuelles pour localiser la décoloration et les taches observées sur les surfaces. Les moisissures se manifestent souvent sous la forme de cernes, de zones plus foncées ou de salissures.
Lors des inspections, prendre soin d'examiner plus particulièrement les éléments suivants :
- les carreaux de plafond ;
- les murs, y compris le plâtre et les cloisons sèches (telles que plaques de plâtre, …) ;
- les planchers s’ils sont maintenus en place ;
- les appuis de fenêtres ;
- les matériaux isolants ;
- les tapis et moquettes s’ils sont maintenus.
Si cela est possible, examiner l'arrière des tuyauteries et l'intérieur des murs (un miroir peut être utile).
Jeter ou nettoyer ?
Il est généralement recommandé, une fois la présence de moisissures constatée, de jeter ou de remplacer autant que possible, plutôt que de les nettoyer, tous les éléments faits de matières poreuses telles que les cloisons sèches.
Les matériaux non poreux, le métal, le verre et les matières plastiques rigides par exemple, ainsi que les matériaux semi-poreux tels que le bois et le béton peuvent fort bien être nettoyés et conservés si leur structure n'est pas attaquée.
Le nettoyage ne doit pas être effectué à sec mais doit être effectué à l'aide d’eau et de détergent pour vaisselle. Le port d’un masque de protection FPP2 peut être recommandé lors du nettoyage ou des travaux.
La méthode de nettoyage recommandée varie en fonction de l'étendue et de la gravité des dommages. Il pourrait être nécessaire de faire appel à un spécialiste ou à un entrepreneur qui connait bien les problèmes liés à l'humidité et aux moisissures. En cas de moisissures dans les maisons, la plupart des gens sont toutefois capables de nettoyer une zone petite ou modérée eux-mêmes avec de l'eau et du savon. Si la zone est grande ou si les moisissures semblent réapparaître une fois la zone nettoyée, il vaut mieux faire appel à un professionnel.
Règles de base de nettoyage
Pour la contamination de petites surfaces ou de surfaces moyennes (plusieurs plaques de moisissures couvrant jusqu’à 3 m²) :
- utiliser un masque et porter des gants en caoutchouc et des lunettes de protection ;
- si cela est possible, retirer les objets qui seront difficiles à nettoyer par la suite, ou recouvrir-les de feuilles de plastique et sceller les bords avec du ruban pour prévenir la propagation des particules de poussière et de moisissure ;
- verser ou vaporiser une solution contenant du savon dilué ou du détergent sur les surfaces touchées pour les nettoyer. Vous pouvez également utiliser un linge humide et du bicarbonate de sodium. Évitez de trop mouiller les cloisons sèches.
Pour nettoyer :
- aller de la zone la plus propre vers la zone la plus sale ;
- éviter de repasser sur des zones déjà traitées ;
- ne pas retremper une bande ou une lingette déjà utilisée dans le produit propre afin de ne pas le salir ;
- nettoyer les murs du haut vers le bas ;
- nettoyer le sol du fond de la pièce vers la sortie ;
- éviter de produire de la poussière.
Pour la contamination de grandes surfaces ou forte contamination (plus de 3 m²) :
- Faites appel à des professionnels
Précautions générales liées au nettoyage
- L'emploi de désinfectants chimiques, le chlore (eau de javel) par exemple, n'est pas recommandé pour la décontamination de surfaces attaquées par les moisissures. Il peut causer des problèmes de santé aux occupants du bâtiment.
- Le nettoyage effectué avec un aspirateur peut augmenter le niveau d'exposition aux spores et aux moisissures en les mettant en suspension dans l'air. Un aspirateur qui est équipé d'un filtre à très haute efficacité réduit cependant ce type d'exposition.
Comment éviter le retour des moisissures ?
La désinfection n’empêche pas toute contamination ultérieure des surfaces. Les locaux traités doivent rester sous surveillance pour :
- vérifier régulièrement que les surfaces touchées s’assèchent progressivement ;
- guetter l’apparition de taches qui témoigneraient de la réapparition des moisissures.
Pour éviter que les moisissures se redéveloppent, il convient de supprimer les conditions favorables à leur croissance : à savoir l’humidité élevée et la présence de matières organiques. Un nettoyage régulier permet de limiter la concentration en matières organiques.