Impact du confinement COVID-19 sur les concentrations en métaux dans l’air

Dans un premier temps, l'ISSEP a étudié l'impact du confinement lié à la lutte contre la Covid-19 sur la qualité de l'air. Les résultats montrent que les polluants liés au trafic (oxydes d'azote, carbone noir) ont vu leurs concentrations diminuer alors que les effets sur d'autres polluants comme les particules étaient limités.

Elle a également étudié l'effet des mesures de confinement sur d'autres polluants et, en particulier, les métaux lourds et a notamment découvert une franche diminution des concentrations en cuivre, pouvant monter au-delà des 60 % en milieu purement urbain. Le cuivre est en effet un élément pour lequel les émissions proviennent majoritairement du secteur de transport et en particulier, de l'usure des plaquettes de freins.

Pour les autres métaux (arsenic, cadmium, chrome, nickel, plomb et zinc), la situation est moins claire et on ne constate pas de diminution d'ensemble. Les stations industrielles implantées le plus souvent dans la zone d'impact maximal, soit au nord-est des sources, ont cependant vu leurs concentrations diminuer suite aux vents provenant majoritairement du nord-est rencontrés durant la période de confinement.

L'ensemble du rapport est disponible en ligne.