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9.21. Zinc 9.21.1. Particules en suspension Résultats de l’année 2005 Historiquement, le zinc tient une place d’importance en Région wallonne du fait de l’exploitation passée des gisements. C’est pourquoi, le zinc est analysé pour toutes les stations du réseau métaux lourds (Tableau 115). Le zinc est un élément courant dans les particules atmosphériques et les concentrations sont plus élevées que pour la plupart des autres métaux. Il faut souligner le point critique constitué par la station d’Angleur, située à proximité d’une usine traitant du zinc, dont les concentrations mesurées restent élevées mais néanmoins bien plus faibles que par le passé. La station de Dampremy constitue un autre point sensible mais ce n’est pas particulier au zinc car tous les autres éléments mesurés à cet endroit sont élevés. Enfin, la station d’Engis surveille aussi une zone plus sensible. Par rapport à 2004, les concentrations varient à la hausse ou à la baisse selon les stations. Parmi les évolutions les plus marquantes, il y a les diminutions aux stations d’Angleur et de Jemeppe ou, à l’inverse, l’augmentation à Jalhay.
Limite de détection : LD = 0.006 µg/m³ Tableau 115 : Zinc - Particules en suspension - Statistiques 2004 et 2005 Evolution au cours de l’année Comme pour la plupart des polluants, les concentrations en zinc sont généralement en moyenne légèrement plus élevées en hiver (dispersion plus faible) qu’en été (Figure 58). Toutefois, il existe des pics qui ne sont pas associés à des épisodes hivernaux. Dans le cas extrême de la station d’Angleur, on ne distingue plus aucune structure saisonnière et les concentrations sont élevées durant toute l’année. Figure 58 : Zinc - Particules en suspension - Evolution des concentrations journalières - Stations de Charleroi (MLCH01), Liège (MLLG01) et Offagne (MLNT01) Evolution à long terme Les évolutions à long terme sont différentes suivant les stations (Figure 59). A Charleroi, les concentrations ont diminué fin des années 80 pour atteindre un minimum vers 1993, 1994. Puis une phase d’augmentation s’est entendue de 1994 à 1999. Depuis, il est difficile de distinguer une tendance générale même si ces quatre dernières années sont plutôt à la stabilisation. A Liège, les concentrations ne cessent de diminuer depuis 1989 avec une stabilisation depuis 1998. Enfin, à Offagne, la tendance est également à la baisse. Figure 59 : Zinc - Particules en suspension - Evolution des statistiques - Stations de Charleroi (MLCH01), Liège (MLLG01) et Offagne (MLNT01) 9.21.2. Poussières sédimentables Résultats de l’année 2005 Les retombées en zinc sont importantes dans des environnements influencés par des entreprises traitant des composés du zinc, et tout particulièrement à Engis, à Angleur et, dans une moindre mesure, à Saint-Georges (Tableau 116). Les dépôts sont également importants dans les environnements sidérurgiques, comme à Charleroi, Seraing, Oupeye et La Louvière. Enfin, les retombées en zinc sont aussi plus conséquentes là où les retombées totales sont élevées comme à Jemelle. Parmi les variations les plus importantes entre 2004 et 2005, il faut retenir les diminutions à Sclaigneaux, Nivoye, Jemelle et Oupeye ou, au contraire, les augmentations à La Louvière, Charleroi, Couvin, Engis, Visé et Angleur.
Tableau 116 : Zinc - Poussières sédimentables - Résultats 2004 et 2005 Normes et catégories ISSeP L’ISSeP a défini une classification, basée sur le TA-LUFT, mais adaptée aux spécificités wallonnes, pour permettre la discrimination entre les sites pollués et très pollués. Ces catégories sont reprises au Tableau 117. Tous les groupes appartiennent à la catégorie des valeurs faibles, à l’exception des groupes de Charleroi, Engis et Chênée-Angleur, classés dans la seconde catégorie (valeurs élevées).
Tableau 117 : Zinc - Poussières sédimentables - Catégories ISSeP |