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9.12. Manganèse 9.12.1. Particules en suspension Résultats de l’année 2005 Le manganèse est susceptible d’être émis par l’industrie métallurgique (notamment dans les aciéries) et est donc un composé important en Région wallonne, de par la densité de ce type d’industrie le long du sillon Sambre et Meuse. Logiquement, les mesures de manganèse dans l'air s'effectuent principalement dans les environnements sous l'influence des outils sidérurgiques (Tableau 97). Toutes les stations, sauf les stations d'Offagne, Baudour et Charleroi, présentent des concentrations supérieures aux niveaux naturels, qui se situent entre 0.010 et 0.030 µg/m³. Les valeurs maximales se rencontrent pour les stations sous forte influence industrielle, comme les stations de Dampremy ou de l'Ile Monsin. Par rapport à 2004, la tendance varie à la hausse ou à la baisse selon les stations. Parmi les changements les plus marquants, signalons la diminution de tous les paramètres à Jemeppe ou l’augmentation de la moyenne à l’Ile Monsin, probablement causée par une pollution épisodique (les centiles élevés augmentent alors que la médiane diminue faiblement).
Limite de détection : LD = 0.002 µg/m³ Tableau 97 : Manganèse - Particules en suspension - Statistiques 2004 et 2005 Normes et valeurs guides L’Institut d’Hygiène et d’Epidémiologie (I.H.E.) recommandait 1 µg/m³ en moyenne annuelle, 4 µg/m³ pour le centile 98 et un maximum journalier à ne pas dépasser de 10 µg/m³. Ces valeurs guides sont respectées partout, sauf à la station de l’Ile Monsin dont le centile 98 est trop élevé et qui enregistre 4 pics dépassant les 10 µg/m³. Plus sévère, l’Organisation Mondiale pour la Santé conseille de ne pas dépasser 0.15 µg/m³ en moyenne sur un an. Les stations les plus polluées de Dampremy et de l’Ile Monsin dépassent ce seuil. 9.12.2. Poussières sédimentables Résultats de l’année 2005 Le manganèse est un élément abondant que l’on retrouve pour tous les groupes et même pour la station de fond d’Offagne (Tableau 98). Les retombées en manganèse sont particulièrement importantes pour le groupe de Tertre (production de dérivés du manganèse) malgré une diminution pour la seconde année consécutive. Les dépôts sont également plus élevés pour les groupes situés dans des environnements sidérurgiques comme Charleroi, Oupeye, Seraing et, dans une moindre mesure, La Louvière. Parmi les variations les plus importantes entre 2004 et 2005, il faut retenir la diminution à Tertre ou les augmentations à Charleroi et Couvin.
Tableau 98 : Manganèse - Poussières sédimentables - Résultats 2004 et 2005 Normes et catégories ISSeP La classification définie par l’ISSeP pour les retombées en manganèse est identique à celle déjà citée pour le cuivre ou le chrome (Tableau 99). Le groupe de Tertre et les groupes sidérurgiques de Charleroi, Oupeye et Seraing sont classés dans la catégorie des valeurs très élevées pour les retombées en manganèse. Les groupes de La Louvière, Farciennes et Couvin se trouve dans la catégorie des valeurs élevées et les groupes restants dans la catégorie des valeurs faibles.
Tableau 99 : Manganèse - Poussières sédimentables - Catégories ISSeP |