Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2005

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2.4. Sulfure d’hydrogène

2.4.1. Résultats de l’année 2005

Les niveaux en sulfure d’hydrogène mesurés à Engis sont faibles et même proches de la limite de détection (Tableau 9 et 10). C’est pourquoi, en 2005, il a été jugé plus utile d’arrêter la mesure de ce polluant au sein des réseaux fixes pour récupérer le moniteur au profit des campagnes du réseau mobile.

(1) arrêté le 14/04/2005

Tableau 9 : Sulfure d’hydrogène - Valeurs semi-horaires - Statistiques 2004 et 2005

(1) arrêté le 14/04/2005

Tableau 10 : Sulfure d’hydrogène - Valeurs journalières - Statistiques 2004 et 2005

2.4.2. Normes et valeurs guides

Le sulfure d’hydrogène est un composé toxique dont la toxicité proviendrait de l'affinité de l'ion HS^- pour le fer, composant notamment de l'hémoglobine.

L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser la valeur guide de 150 µg/m³  (en 24 h) pour la protection de la santé et de 7 µg/m³ sur une demi-heure pour éviter les nuisances causées par les odeurs

A Engis, la valeur guide pour la protection de la santé est très largement respectée, justifiant ainsi l’arrêt des mesures en 2005. Toutefois, le sulfure d’hydrogène risque plus de poser des problèmes de nuisances olfactives que des risques de toxicité et il est intéressant d’envisager le nombre de dépassements du seuil olfactif.

Dans la littérature scientifique, les valeurs citées pour le seuil de perception du sulfure d’hydrogène varient fortement suivant les sources. Aussi, notre choix s’est porté sur la valeur de 7 µg/m³ recommandée par l'O.M.S., en gardant à l’esprit que certaines tranches de la population pourront percevoir l’H₂S à des teneurs plus faibles, alors que d’autres ne sentiront rien.

En 2004 ou 2005, le nombre de valeurs semi-horaires dépassant cette limite de 7 µg/m³ a atteint le demi-pourcent du nombre de mesures valides.