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2.3. Particules en suspension 2.3.1. Résultats de l’année 2005 Les concentrations en sulfates sont plus élevées en milieu urbain/industriel que pour les stations rurales comme Offagne, Bovigny, Jalhay et Arlon (Tableau 8). Comme pour le dioxyde de soufre, la région d’Engis constitue un maximum. Les concentrations sont également élevées à l’Ile Monsin mais tous les métaux mesurés à cette station le sont pareillement. Enfin, à Marche-les-Dames, les niveaux sont également importants mais néanmoins nettement plus faibles que par le passé; ainsi, en 1997, on enregistrait encore une moyenne annuelle de 9.619 µg/m³. Par rapport à 2004, on observe une diminution aux deux stations de Charleroi et à Engis et une augmentation à Marche-les-Dames, Bovigny, Jalhay et Arlon. Le cas des autres stations est moins clair et selon les paramètres, la tendance varie.
LD = 0.026 µg/m³ Tableau 8 : Sulfates - Particules en suspension - Statistiques 2004 et 2005 2.3.2. Variations saisonnières Comme pour beaucoup d’autres polluants, les concentrations en sulfates varient au cours de l’année et les concentrations sont généralement plus élevées en hiver qu’en été, car, d’une part les concentrations en SO2 sont plus élevées et, d’autre part, les conditions climatiques sont moins favorables à la dispersion (Figure 6). Toutefois, les différences entre saisons sont faibles et nettement moins marquées que pour le dioxyde de soufre. Pour quelques stations, les concentrations moyennes pour les six mois d’été sont même plus élevées que pour les moyennes des mois d’hiver. Comme une partie des sulfates provient de l’oxydation du dioxyde de soufre et que la transformation est relativement lente par rapport au transport des polluants, les variations en sulfates sont lissées par rapport aux variations de dioxyde de soufre et la répartition des sulfates est plus homogène que celle du dioxyde de soufre. Figure 6 : Sulfates - Particules en suspension - Evolution annuelle - Stations de Charleroi (MLCH01), Liège (MLLG01) et Offagne (MLNT01) Les sulfates sont contenus dans les particules et, par temps sec, les particules qui se sont déposées peuvent être remises en suspension. Il n’est donc pas rare d’observer en été des pics de particules et de sulfates. En outre, il est fort possible que dans une atmosphère oxydante comme en période de smog photochimique, le dioxyde de soufre puisse être plus rapidement transformé en sulfates. 2.3.3. Evolution à long terme Les concentrations en sulfates ont diminué jusqu'au début des années 90, pour augmenter à nouveau jusqu'en 1996 (Figure 7). Depuis 1996-1997, la tendance s'est inversée et les concentrations sont de nouveau à la baisse avec un minimum en 2000. Depuis, on a observé une très légère augmentation mais les niveaux restent toujours faibles et stables. Figure 7 : Sulfates - Particules en suspension - Evolution des paramètres statistiques - Stations de Charleroi (MLCH01), Liège (MLLG01) et Offagne (MLNT01) |