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10.3. Fluorures solubles (poussières sédimentables) 10.3.1. Résultats de l’année 2005 Les niveaux les plus élevés correspondent à des environnements sous l’influence d’industries de fabrication de phosphates (Frasnes, Engis et, dans une moindre mesure, Saint-Georges), une briqueterie (groupe de Vaulx) ou de l’industrie du verre (Charleroi). Par rapport à 2004, il y a peu d’évolution sauf une nette diminution pour les groupes de Vaulx-Antoing-Gaurain et d’Engis (Tableau 120).
Tableau 120 : Fluorures - Poussières sédimentables - Résultats 2004 et 2005 10.3.2. Evolution à long terme De par le caractère local de la pollution par les fluorures, chaque groupe constitue un cas particulier et sera évoqué au dernier chapitre. Dans le cas du groupe de Battice (industrie de fibres de verre), les retombées ont fortement chuté jusqu'en 1994, pour se stabiliser ensuite et diminuer lentement depuis 2000 et atteindre ainsi en 2005 des niveaux très faibles (Figure 64). Cette évolution est identique à celle mesurée au sein du réseau fluor (voir Figure 61). Figure 64 : Fluorures - Poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Battice 10.3.3. Normes et catégories ISSeP Sur base des catégories définies dans le TA-LUFT, et en tenant compte des spécificités de la Région wallonne, l’ISSeP a défini différents critères pour les retombées en fluorures (Tableau 121). La majorité des groupes appartiennent à la catégorie des valeurs faibles. Le groupe de Vaulx-Antoing-Gaurain fait exception et grâce à la diminution enregistrée en 2005 se classe maintenant dans la catégorie des valeurs élevées. A Engis, la diminution est insuffisante et le groupe se range toujours dans la catégorie des valeurs très élevées.
Tableau 121 : Fluorures - Poussières sédimentables - Catégories ISSeP |