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3.4. Les oxydes d’azote Le monoxyde et le dioxyde d’azote forment en permanence un équilibre dynamique; aussi, utilise-t-on souvent les oxydes d’azote totaux pour mieux cerner la problématique de la pollution. Dans l’air ambiant, on peut considérer que les seules espèces d’oxydes d’azote significativement représentées sont le monoxyde et le dioxyde d’azote, et on définit les oxydes d’azote comme la somme de ces deux composantes majoritaires (NOx = NO + NO2). Les rapports entre les composantes des oxydes d’azote varient en fonction des sources, des conditions du trafic, des conditions climatiques et de dispersion. Le Tableau 22 reprend la proportion de NO2 (et par conséquent de NO) par rapport au total des oxydes d’azote, ainsi que le rapport des oxydes d’azote pour les deux saisons. Plus le site possède une composante trafic et plus la proportion de NO2 par rapport au NOx est faible (et, par conséquent, plus la proportion de NO est élevée). Ainsi, ce rapport est minimal pour les sites de Mons ou Charleroi. A l’autre extrême, nous avons les stations rurales. La station d’Engis constitue un cas intermédiaire. En été, le NO est plus rapidement oxydé par la présence d’ozone et logiquement le rapport NO2/NOx augmente, à l’exception des stations de Dourbes et d’Offagne. La station de Dourbes est connue pour enregistrer des teneurs en ozone plus élevées que dans le reste du réseau et il n’est pas impossible que des mécanismes plus complexes faisant intervenir des composés organiques soient à l’origine de ce phénomène. Par contre, nous n’avons pas d’explication pour la station d’Offagne mais en 2004, les rapports suivaient la logique des autres stations.
Tableau 22 : Rapport entre les différents oxydes d’azote |