Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2005

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• Introduction
• Composés du soufre
• Composés azotés
  • Introduction
  • Monoxyde d'azote
  • Dioxyde d'azote
  • Les oxydes d'azote
• Ozone
• Monoxyde de carbone
• Retombées acides
• Composés organiques
• Particules
• Analyse élémentaire
• Fluorures
• Analyse par zones
• Adresses des stations

3.1. Introduction

Les principaux polluants atmosphériques azotés sont les oxydes d’azote, dont principalement le NO (monoxyde), le NO₂ (dioxyde), le N₂O (protoxyde), ainsi que l’ammoniac (NH₃), et les acides nitreux (HNO₂) et nitrique (HNO₃). Actuellement, seuls les oxydes d’azote sont mesurés au sein du réseau télémétrique. Les effets de ces composés sur les retombées acides seront envisagés au chapitre 6.

La nature joue un rôle important dans les émissions d’oxydes d’azote : décomposition  de matières organiques, orages, feux d’origine naturelle, ... Les émissions anthropiques proviennent de l’oxydation de l’azote présent dans l’air ou, dans une moindre proportion, contenu dans le carburant lors de processus de combustion. Les principales sources d’oxydes d’azote sont donc les secteurs gros consommateurs d’énergie. Ainsi, le secteur des transports est responsable de plus de la moitié des émissions d’oxyde d’azote pour la Région wallonne. En milieu urbain, ces polluants peuvent même être considérés comme caractéristiques des conditions du trafic.

Le NO est émis majoritairement, mais il se transforme plus ou moins rapidement en NO₂ selon les conditions oxydantes de l'atmosphère, l’ozone troposphérique jouant un rôle important dans cet équilibre.

Aux teneurs généralement mesurées dans l’air ambiant, le monoxyde d’azote n’est pas considéré comme toxique et ne fait l’objet d’aucune norme restrictive. Au contraire, le dioxyde d’azote est un gaz irritant pour les voies respiratoires et fait donc l’objet de normes.

Les oxydes d’azote sont mesurés au sein du réseau télémétrique et actuellement, le nombre de points de mesure des oxydes d’azote s’élève à 16. L’implantation des stations a été choisie de manière à surveiller les zones urbaines et/ou industrielles (Charleroi, Liège, Engis) ou à quadriller au mieux le territoire wallon. Parmi ces stations, treize sont également équipées de moniteurs ozone, afin de pouvoir mieux cerner les interactions et les transformations que peuvent subir ces polluants.