Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2004

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  • Résultats de 2004
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  • Influence des paramètres atmosphériques
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• Retombées acides
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4.3. Variations saisonnières

L’ozone étant un polluant d’origine photochimique, les concentrations varient fortement en fonction de l’intensité solaire et donc des saisons. Logiquement, les concentrations en ozone sont toujours supérieures en été, principalement durant les mois d’avril à septembre (Figure 21 et Tableau 28), ce qui n’exclut pas la présence permanente d’un fond d’ozone même en hiver. Les maxima des épisodes d’été sont construits sur une valeur de background qui augmente à la sortie de l’hiver (mars), culmine en juin, juillet et août pour diminuer au début de l’automne (septembre).

Figure 21 : Ozone - Evolution des concentrations journalières - Stations de Sainte-Ode (TMNT04) et Liège (TMLG03)

Tableau 28 : Ozone - Moyennes mensuelles 2004

Alors que 2003 avait connu un ensoleillement remarquable (facteur primordial dans la production d’ozone) avec un excès global exceptionnel de la durée d’ensoleillement (la deuxième année depuis 1887), 2004 fut une année sans excès climatique.

« A Uccle, la seule particularité climatique remarquable de l’année 2004 dans son ensemble fut l’excès de température moyenne. Sa valeur annuelle est caractérisée de très anormale. Le total des précipitations est anormal et les valeurs annuelles de l’ensoleillement et de la fréquence des jours de précipitations sont quant à elle normales.»

(1) anormal : phénomène égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les 6 ans.
(2) très anormal : phénomène égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les 10 ans.
(3) exceptionnel : phénomène égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les 30 ans.
(4) très exceptionnel : phénomène égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les 100 ans. »

Le fait le plus remarquable de l’année 2004 fut certainement l’épisode de pollution qui débuta tout à la fin du mois de juillet et dura une dizaine de jour. Cet épisode n’a toutefois pas atteint l’intensité de l’épisode qui eut lieu à la même époque en 2003 lors d’une période de canicule.

Une autre caractéristique de 2004 fut les faibles concentrations en ozone durant les deux derniers mois de l’année  par rapport aux deux premiers mois. Les moyennes mensuelles de novembre et décembre 2004 furent même parmi les plus faibles de ces cinq dernières années. Durant ces deux mois, les concentrations en monoxyde d’azote, gaz destructeur d’ozone furent plus élevées que durant les autres mois.