Retombées acides : dépôts humides

6.5. Dépôts humides

A partir de l’eau moyenne, et connaissant la quantité de précipitations, il est possible de calculer les dépôts humides des différents constituants de la pluie. Les résultats de l’année 2005, sont présentés sous forme de cartes (Cartes 5 à 8). Nous avons choisi de représenter la station de Vielsalm dont les résultats ne couvrent que 7 mois de l’année. Nous considérons donc que l’eau moyenne de ces sept mois est identique à celle de l’année, ce qui est une approximation.

Les volumes de précipitations récoltés dans nos capteur sont différents des mesures pluviométriques effectuées par l’Institut Royal de Météorologie (I.R.M.) à cause notamment du temps de réaction du collecteur ou des pannes éventuelles. Pour éviter ce biais, les dépôts humides sont calculés sur base du volume interpolé à partir des données pluviométriques I.R.M. (le facteur de pondération est l’inverse de la quatrième puissance de la distance).

On observe une répartition des précipitations présentant des valeurs plus élevées dans le sud et surtout l’est de la Région wallonne. Les dépôts en protons sont les plus élevés aux stations les plus arrosées soit à Robertville et à Vielsalm. Ces stations sont les plus orientales et peuvent subir l’influence de la pollution venant de l’est. A Liège et Gembloux, les dépôts en protons sont également plus importants. Contrairement aux autres points, ces deux stations ne peuvent plus être qualifiées de rurales et la station de Liège peut même être qualifiées d’industrielle.

Les dépôts en ions anthropiques (sulfate, nitrate et ammonium) sont sensiblement identiques pour les autres stations de la Région, avec des quantités variant légèrement suivant le volume des précipitations.

Carte 5 : Précipitations et dépôts en H⁺ - 2005 (1.87 Mo)

Carte 6 : Dépôts en cations - 2005 (2.21 Mo)

Carte 7 : Dépôts en anions - 2005 (2.17 Mo)

Carte 8 : Dépôts en anions - 2005 (2.16 Mo)

Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2005