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6.2. Le réseau Le réseau de mesures de la composition des retombées humides, appelé également « réseau pluies » ou « réseau pluies acides », permet d’évaluer les dépôts humides sur le territoire wallon. L’appareil de prélèvement est composé d’une jauge de type « NILU » munie d’un couvercle empêchant les retombées sèches (poussières) de pénétrer dans la jauge en l’absence de pluie. Un détecteur commande l’ouverture de ce panneau lors des périodes de pluie. Le fond de la jauge est relié à un flacon en verre où l’eau est recueillie, un commutateur permettant le passage d’un flacon à l’autre tous les jours à 0 h G.M.T. Depuis 2004, un nouveau type de préleveur a fait son apparition dans le réseau (station Eigenbrodt). Le principe de fonctionnement est identique à l’ancien préleveur. Toutefois, l’appareil se distingue d’abord par son électronique qui enregistre les différents paramètres de prélèvement. De plus, les échantillons prélevés sont maintenant réfrigérés afin d’éviter toute altération de ceux-ci. L’échantillonnage s’effectue sur un rythme hebdomadaire plutôt que quotidien. Enfin, le temps de réaction pour l’ouverture du couvercle lors de la pluie est plus court et le diamètre du capteur est légèrement plus grand (environ de 5 cm). Cette station capte donc un peu plus de pluies que l’ancien modèle. Après le prélèvement, les échantillons sont ramenés au laboratoire et font l’objet de différentes mesures :
Depuis 2004, l’analyse ne s’effectue plus que sur des échantillons hebdomadaires. Or les anciennes stations ne prélèvent que des échantillons journaliers. Il a été jugé plus simple de mélanger 7 échantillons quotidiens pour former une semaine que de modifier ces stations. L’emplacement des stations de prélèvements a été choisi de manière à couvrir l’ensemble de la Région wallonne (Tableau 36). L’ancienne station située à Liège, rue du Chéra (PANT06) a été remplacée en 2004 par une station de type Eigenbrodt (PANT09). Bien qu’il s’agisse du même emplacement, l’ancienne et la nouvelle station ne portent pas le même code car elles ont coexisté durant 2 mois. A Vielsalm, une station supplémentaire, également de type Eigenbroddt, a été installée. Le but est de faire reconnaître ce site au niveau européen et, plus particulièrement, au niveau de l’EMEP (EMEP est un programme de la convention sur la coopération internationale pour résoudre les problèmes de pollution transfrontalière « Convention on Long-range Transboundary Air Pollution », http://www.emep.int). A cette fin, les paramètres mesurés à cette station doivent progressivement être adaptés pour répondre aux critères de l’EMEP.
(1) à partir du 02/02/04 Tableau 36 : Réseau pluies - Localisation des stations Il faut souligner que le réseau pluies sera sans doute amené à subir des développements pour mesurer d’autres polluants dans l’eau de pluie, ces polluants n’ayant pas nécessairement un caractère acido-basique comme les métaux ou les composés organiques persistants. Le passage de l’échantillonnage journalier à l’échantillonnage quotidien s’inscrit dans cette optique (diminution de la charge de travail). |