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Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2005

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7.1. Introduction

Il existe une très grande variété de composés organiques présents dans l’air. Ils peuvent provenir de sources naturelles (les forêts notamment) ou d’activités humaines et notamment le trafic routier. Certains sont volatils dans les conditions ambiantes, d’autres ne le sont pas et subsistent dans l’air adsorbés sur les particules (comme composants majoritaires ou minoritaires de celles-ci). Ces considérations mettent en exergue la complexité de la surveillance de la pollution organique, encore accrue par les difficultés rencontrées lors du prélèvement de l’échantillon et lors de son analyse. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de disposer de plusieurs types de systèmes d’échantillonnage.

En Région wallonne, nous disposons de trois méthodes de mesure différentes des composés organiques volatils. Le premier système, le plus ancien, est intégré au réseau télémétrique (3 stations) et permet la mesure en continu du méthane et des composés organiques. Ces moniteurs sont basés sur la détection par ionisation de flamme (FID). Il s'agit donc d'une mesure, intégrant l'ensemble des composés organiques et ne permettant pas de distinguer les différents composés présents. Depuis 1997, les résultats pour le méthane sont conservés afin de mieux pouvoir étudier son rôle dans l’effet de serre.

On dispose également de moniteurs permettant le dosage du benzène et de ses dérivés (BTEX). Les composés sont analysés par chromatographie gazeuse, couplée à un détecteur FID ou PID (détection à ionisation photométrique) selon les moniteurs. De tels moniteurs sont régulièrement utilisés lors de campagnes ponctuelles.

La troisième méthode, utilisée pour le réseau COV, fait appel à un échantillonnage sur tubes à phases d'absorption spécifiques, avec désorption et  analyse en laboratoire par chromatographie gazeuse couplée à un spectromètre de masse.

Enfin, depuis 2004, un nouveau réseau permet la surveillance des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (en abrégé HAP). Les HAP sont composés de carbone et d’hydrogène et comprennent plusieurs anneaux benzéniques (minimum 2). Cette famille de composés comporte des centaines de substances différentes qui ont deux grandes origines : soit ils sont produits par réactions radicalaires lors de la combustion incomplète de matière organique soit ils sont naturellement présents dans le pétrole brut et certains charbon.

Il existe des sources naturelles (volcans, incendies) et anthropiques (chauffage, trafic, incinération, raffinage du pétrole, production de coke, centrales électriques, fonderies, production d’enrobés, …). Les émissions proviennent principalement de trois secteurs : le résidentiel tertiaire avec 37% des émissions, le transport routier avec 32 % (en particulier les véhicules diesel) et l’industrie manufacturière avec 22 % (émissions pour la France métropolitaine, source CITEPA, « Emissions dans l’air en France métropole, polluants organiques persistants »).

 
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