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11.3.6. Réseau poussières sédimentables Groupe de Charleroi Le groupe de Charleroi comporte 10 stations, principalement sous l’influence de la sidérurgie (Tableau 168). Si les retombées sont considérées comme faibles pour l’ensemble du groupe, il reste quelques points sensibles, comme les trois stations de Dampremy (PSCH02, PSCH03, PSCH05), où les retombées sont importantes. Ces trois stations sont situées en aval de la sidérurgie par rapport aux vents dominants. La quantité de retombées est fonction de la distance par rapport au bassin sidérurgique. Ainsi, le maximum des retombées se situe au poste le plus proche (PSCH03). Les retombées y sont très importantes : il n’y a pas de période descendant en dessous de 1000 mg/m².j et le maximum monte jusqu’à 2701 mg/m².j. Viennent ensuite les postes PSCH02, puis PSCH05. Les jauges PSCH04 et PSCH07, situées dans le même axe mais plus distantes, montrent des retombées bien plus faibles. Par rapport à 2004, les retombées augmentent légèrement pour l’ensemble du groupe. Au niveau individuel, on retiendra les augmentations aux jauges PSCH01, PSCH03, PSCH06, PSCH07, PSCH08 et PSCH09 ou, au contraire, les diminutions aux points PSCH05 et PSCH10. Les retombées sont riches en fer avec des taux pouvant monter au-delà des 20 %. Ce taux en fer peut se montrer intéressant pour discriminer les poussières venant, par exemple, de l’agglomération ou des hauts-fourneaux des particules provenant de la cokerie. Ainsi, la jauge PSCH05 reçoit des poussières plus riches en fer (3 périodes avec plus de 30 %) que la jauge PSCH02 qui, probablement, subit plus l’influence de la cokerie. Les retombées à Charleroi sont également riches en éléments typiques d’une activité sidérurgique comme le manganèse, le chrome et le nickel, avec chaque fois des maxima aux trois points de Dampremy. On retrouve également des dépôts importants en zinc et en plomb. Stationnaires pour l’ensemble du groupe, les retombées en fluorures restent élevées.
Tableau 168 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Charleroi - Résultats 2004 et 2005 Pour la plupart des stations, les retombées sont relativement stables depuis 1997 et bien inférieures à celles rencontrées par le passé (Figure 83, les échelles varient suivant les postes). Toutefois, on retiendra la forte augmentation à la station PSCH03, pour la quatrième année consécutive. Figure 83 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Charleroi Groupe de Tilly Ce groupe, installé en 1994, se compose de 3 stations chargées de la surveillance d’un environnement sous l’influence d’une fabrique de bismuth. Les retombées totales sont faibles et diminuent encore par rapport à 2004 (Tableau 169). Les retombées en éléments toxiques sont faibles et évoluent peu d’une année à l’autre.
Tableau 169 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Tilly - Résultats 2004 et 2005 Depuis 1994, les retombées sont plus ou moins stationnaires, à l’exception de la jauge PSTY02 qui a augmenté jusqu’en 2003 et qui, depuis, a amorcé une diminution (Figure 84). Les deux sauts brusques enregistrés pour la station PSTY02 sont, en réalité, provoqués par deux périodes élevées (10ème période de 1996 et 4ème période de 1999). Figure 84 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Tilly Groupe de Farciennes Les stations de ce groupe, installé en 1994, sont sous l’influence d’un incinérateur et d’un outil sidérurgique. Les retombées totales pour le groupe sont faibles, de même que les retombées en éléments toxiques (Tableau 170). On note cependant des retombées un peu plus importantes pour les éléments liés à la sidérurgie (nickel, manganèse et chrome), sans atteindre de hauts niveaux comme à Charleroi. Par rapport à 2004, on observe une augmentation des retombées à la jauge PSFS04, tandis que le chrome et le manganèse augmentent légèrement pour l’ensemble des jauges. Les retombées en fluorures sont très faibles, bien qu’en augmentation par rapport à 2004. Cette hausse est due aux trois dernières périodes de l’année et se marque particulièrement sur le poste PSFS04. A plus long terme, la tendance reste à la baisse et les niveaux sont bien inférieurs à ceux enregistrés par le passé.
Tableau 170 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Farciennes - Résultats 2004 et 2005 Jusqu’en 2000-2001, on a observé une baisse continue des niveaux en retombées totales qui se sont ensuite stabilisées. Depuis la fin 2003, on note une hausse pour les postes PSFS03 et PSFS04 (Figure 85). Figure 85 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Farciennes |