Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2005

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11.3.2. Réseau télémétrique

Cinq stations du réseau télémétrique sont installées dans le bassin de Charleroi (Tableaux 151 à 160). La mesure du SO₂ s’effectue dans toutes les stations, afin de surveiller l’influence des installations industrielles. Parmi ces stations, deux sont plus particulièrement tournées vers les polluants issus du trafic (Marchienne-au-Pont et Charleroi, av. Général Michel). Enfin, la mesure de l'ozone s'effectue à la station de Lodelinsart.

(1) exprimé en mg/m³

Tableau 151 : Réseau télémétrique - Marchienne-au-Pont, Quai du Sud - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)

(1) exprimé en mg/m³
(2) valeurs brutes, non corrigées

Tableau 152 : Réseau télémétrique - Marchienne-au-Pont, Quai du Sud - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)

Tableau 153 : Réseau télémétrique - Marcinelle, rue de la Bruyère - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)

Tableau 154 : Réseau télémétrique - Marcinelle, rue de la Bruyère - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)

(1) exprimé en mg/m³
(2) exprimé en ppm
(3) exprimé en ppm équivalent propane

Tableau 155 : Réseau télémétrique - Charleroi, avenue Général Michel - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)

(1) exprimé en mg/m³
(2) exprimé en ppm
(3) exprimé en ppm équivalent propane
(4) valeurs brutes, non corrigées

Tableau 156 : Réseau télémétrique - Charleroi, avenue Général Michel - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)

Tableau 157 : Réseau télémétrique - Lodelinsart, place de l’Abattoir - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)

(1) arrêt le 27/04/05
(2) valeurs brutes, non corrigées

Tableau 158 : Réseau télémétrique - Lodelinsart, place de l’Abattoir - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)

Tableau 159 : Réseau télémétrique - Châtelineau, rue Gendebien - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)

(1) arrêt le 27/04/05
(2) valeurs brutes, non corrigées

Tableau 160 : Réseau télémétrique - Châtelineau, rue Gendebien - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)

Les teneurs de dioxyde de soufre sont relativement faibles et stables par rapport à 2004. Les installations industrielles situées dans l’environnement de Charleroi restent responsables d’une bonne partie de la pollution en SO₂, comme on peut l’observer sur les roses de pollution tracées sur la Carte 16. En plus des secteurs orientés vers les installations sidérurgiques, on observe également un apport venant de l’est.

Carte 16 : Région de Charleroi : Roses de pollution  - Dioxyde de soufre (136 Ko)

Les concentrations en oxydes d’azote, mesurées aux stations de Marchienne et Lodelinsart, se situent dans la même gamme que les autres stations à caractère urbain de la Région. Par contre, à la station TMCH03, les teneurs y sont parmi les plus élevées de la Région wallonne. En effet, cette station est située en plein cœur de la ville de Charleroi, à proximité d’un parking et d’un axe de circulation important, contrairement autres stations urbaines du réseau, situées légèrement à l’écart des zones à grande densité de trafic. Les concentrations en monoxyde de carbone sont également typiques d’un milieu urbain. Outre l’influence du trafic, les roses de pollution pour le CO indiquent une influence des outils sidérurgiques, situés au sud-ouest du centre urbain. Par rapport à 2004, on enregistre un  léger tassement des teneurs de ces trois polluants.

Les concentrations en ozone (TMCH04) sont parmi les plus basses de l’ensemble des stations de la Région wallonne, car la destruction de celui-ci par le monoxyde d’azote est plus importante en milieu urbain (voir chapitre 4). Par rapport à 2004, il y a peu de changements et on a enregistré six dépassements du seuil d’information (dont 4 le 14/07/05) et 16 dépassements du seuil de protection de la santé (sur 25 permis).

Enfin, les niveaux PM10 sont typiques d’un environnement urbain-industriel et particulièrement élevés à la station de Marchienne (TMCH01) qui subit le plus l’influence industrielle. On y a observé 89 dépassements de la valeur limite horaire (50 µg/m³), ce qui excède largement les 35 dépassements permis par la législation. Cette station ne respecte pas non plus la valeur limite annuelle de 40 µg/m³. Par contre, à la station du centre de Charleroi (TMCH03), ces deux normes sont respectées.