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Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2004

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6.1. Introduction

L’acidification de l’environnement est un problème environnemental majeur qui manifeste principalement des effets sur les édifices et la végétation, et est responsable en particulier du dépérissement des forêts. A cet égard, les effets sont plus ou moins marqués selon le pouvoir tampon de l’écosystème considéré. En Wallonie, l’Ardenne, dont les sols sont pauvres en calcaire, est particulièrement fragile.

Les principaux composés responsables de l’acidification sont les acides nitrique (HNO3) et sulfurique (H2SO4), résultant de la transformation des composés soufrés (surtout SO2, SO3 et H2S) et azotés (surtout NO, NO2, N2O5) dans l’air. Cette acidification du milieu s’opère par deux voies : d’une part, les retombées humides, sous forme de pluie, de neige et de brouillard, et d’autre part, les retombées sèches, sous forme de gaz et de poussières. En Région wallonne, seule la contribution des retombées humides est évaluée grâce au réseau pluie. Par rapport aux autres réseaux, ce réseau présente la particularité non pas de mesurer la qualité de l’air mais d’étudier une des deux voies d’élimination des polluants de l’atmosphère (les dépôts humides). L’approche est donc totalement différente puisque l’intérêt ne se focalise pas sur des concentrations dans l’air mais sur un dépôt, une charge que subit l’environnement. A ce titre, les résultats sont utilisés dans le calcul des charges critiques.

En raison de la présence de CO2 dans l’air, le pH théorique de la pluie est de 5.65 et est donc naturellement acide; cependant, il peut être influencé par la présence dans l’air de divers composés à caractère acido-basique d’origine naturelle, comme les embruns marins, ou d’origine anthropique. C’est la raison pour laquelle, on ne se contente pas de mesurer le pH de l’eau de pluie, mais on procède également au dosage des espèces chimiques présentant un caractère acido-basique. Dans les pays industrialisés, les sources anthropiques sont majoritaires; elles sont généralement liées au transport, à l’industrie et au chauffage domestique. En Europe, le pH moyen des pluies se situe entre 4 et 4.5.

 
Pictogramme de la Région wallonne
 

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