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9.21. Zinc 9.21.1. Particules en suspension Résultats de l’année 2004 Historiquement, le zinc tient une place d’importance en Région wallonne du fait de l’exploitation passée des gisements. C’est pourquoi, le zinc est analysé pour toutes les stations du réseau métaux lourds (Tableau 119). Le zinc est un élément courant dans les particules atmosphériques et les concentrations sont plus élevées que pour la plupart des autres métaux. Il faut souligner le point critique constitué par la station d’Angleur, située à proximité d’une usine traitant du zinc, dont les concentrations mesurées restent élevées mais néanmoins bien plus faibles que par le passé. La station de Dampremy constitue un autre point sensible mais ce n’est pas particulier au zinc car tous les autres éléments mesurés à cet endroit sont élevés. Enfin, la station d’Engis surveille aussi une zone plus sensible. Par rapport à 2003, les concentrations varient à la hausse ou à la baisse selon les stations. Parmi les évolutions les plus marquantes, il y a les augmentations aux stations de Dampremy, Engis ou Jemeppe ou, à l’inverse, les diminutions aux stations de Liège (Destenay) et Angleur.
Limite de détection : LD = 0.020 µg/m³ Tableau 119 : Zinc - Particules en suspension - Statistiques 2003 et 2004 Evolution au cours de l’année Comme pour la plupart des polluants, les concentrations en zinc sont généralement en moyenne légèrement plus élevées en hiver (dispersion plus faible) qu’en été (Figure 60). Toutefois, il existe des pics qui ne sont pas associés à des épisodes hivernaux. Dans le cas extrême de la station d’Angleur, on ne distingue plus aucune structure saisonnière et les concentrations sont élevées durant toute l’année.
Figure 60 : Zinc - Particules en suspension - Evolution des concentrations journalières - Stations de Charleroi (MLCH01), Liège (MLLG01) et Offagne (MLNT01) Evolution à long terme Les évolutions à long terme sont différentes suivant les stations (Figure 61). A Charleroi, les concentrations ont diminué fin des années 80 pour atteindre un minimum vers 1993, 1994. Puis une phase d’augmentation s’est entendue de 1994 à 1999. De 1999 à 2003, la tendance fut à la diminution suivie toutefois d’une augmentation en 2004. A Liège, les concentrations ne cessent de diminuer depuis 1989 avec une stabilisation depuis 1998. Enfin, à Offagne, la tendance est également à la baisse.
Figure 61 : Zinc - Particules en suspension - Evolution des statistiques - Stations de Charleroi (MLCH01), Liège (MLLG01) et Offagne (MLNT01) 9.21.2. Poussières sédimentables Résultats de l’année 2004 Les retombées en zinc sont importantes dans des environnements influencés par des entreprises traitant des composés du zinc, et tout particulièrement à Engis, à Angleur et, dans une moindre mesure, à Saint-Georges (Tableau 120). Les dépôts sont également importants dans les environnements sidérurgiques comme Charleroi, Seraing, Oupeye ou dans le voisinage de l’unité de production de dérivés de cuivre, située à Sclaigneau. Enfin, les retombées en zinc sont aussi plus importantes là où les retombées totales sont élevées comme à Jemelle.
Tableau 120 : Zinc - Poussières sédimentables - Résultats 2003 et 2004 Normes et catégories ISSeP L’ISSeP a défini une classification, basée sur le TA-LUFT, mais adaptée aux spécificités wallonnes, pour permettre la discrimination entre les sites pollués et très pollués. Ces catégories sont reprises au Tableau 121. Tous les groupes appartiennent à la catégorie des valeurs faibles, à l’exception des groupes d’Engis et de Chênée-Angleur, classés dans la seconde catégorie (valeurs élevées).
Tableau 121 : Zinc - Poussières sédimentables - Catégories ISSeP |