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Quels sont les risques pour la santé ?

Actuellement, il n'y a aucun risque spécifique pour la santé. Le moustique japonais recensé à Natoye n'est pas porteur de virus dangereux pour la santé humaine et animale. La situation doit néanmoins être surveillée de près pour stopper toute prolifération de l'insecte. Une seule nuisance demeure, la piqûre de ce moustique exotique reste plus douloureuse pour certaines personnes que celle de ses homologues indigènes.

Le moustique japonais n'est pas considéré comme un important vecteur de maladie, tant dans son aire d'origine que dans son aire d'introduction. Dans certains cas bien particuliers toutefois, il peut servir de vecteur à des virus divers, c'est-à-dire qu'il peut transmettre, en piquant, une quantité de virus suffisante pour infecter un homme ou un animal et le rendre malade. En milieu naturel, un seul virus est actuellement pointé du doigt par les experts, celui de la « fièvre du Nil Occidental » ou « virus West Nile ». A ce jour, il n'a jamais été détecté en Belgique chez des moustiques autochtones ou exotiques.

Pour que ce virus surgisse et infecte un être humain, plusieurs conditions devraient être réunies. D'après, les observations effectuées sur les contaminations humaines aux Etats-Unis, un moustique sain pique un oiseau lui-même infecté par le virus. Les conditions climatiques (un été particulièrement chaud) permettent au moustique japonais de multiplier le virus en quantité suffisante dans son corps pour que le virus se propage lorsqu'il se nourrit d'une nouvelle victime, humaine cette fois ou animale.

Pas de panique mais la prévention reste de mise

Rien ne sert de céder à la panique. A ce jour, aucun insecte n'est porteur de la maladie. La population de moustiques Aedes japonicus identifiée en Wallonie est saine.
Pour réduire la population de moustique, il est utile d'éliminer ou de traiter les gîtes larvaires potentiels. D'où, l'importance de participer à l'opération de nettoyage et de rangement des jardins impulsée autour de Natoye pour empêcher le développement du moustique, éviter les piqûres et réduire le risque qu'un quelconque virus puisse trouver un terrain favorable et s'installer chez nous.

C'est avant tout parce que sa piqûre est ressentie comme plus douloureuse que celle de nos moustiques autochtones, que le moustique japonais est identifié comme une source de nuisance. Contrairement à nos moustiques locaux qui piquent généralement à l'intérieur et la nuit, ce moustique japonais se promène à l'extérieur des habitations et pique surtout en journée.

Comment se protéger des piqûres de moustiques ?

Pour éviter les piqûres de moustiques, porter des vêtements amples, longs et couvrants reste la mesure de prévention la plus efficace. Ceci est évidemment complémentaire aux actions à mettre en place pour réduire les gîtes larvaires. Pour se protéger des moustiques, rien ne sert de compter sur des dispositifs à ultrasons ni sur les climatisations. Ils ne sont pas efficaces. Il ne faut pas non plus compter sur la vitamine B1, l'ail, la citronnelle et autres remèdes de grand-mère dont l'efficacité est faible, voire nulle.

Que faire en cas de piqûre de moustiques ?

La piqûre du moustique provoque parfois des réactions cutanées bénignes mais désagréables. Cela peut se manifester par un gonflement de la zone autour de la piqûre, une sensation de douleur et des démangeaisons. Aucun traitement médical n'est nécessaire pour guérir une réaction cutanée localisée.

Pour apaiser ces démangeaisons, on recommande :

  • De pulvériser de l'eau fraîche ou d'appliquer un linge humide ou un glaçon enveloppé dans un linge ;
  • D'éviter de se gratter et de bien se laver les mains et les ongles pour prévenir les risques de surinfection .

 

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