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Conclusion Les ordures ménagères collectées en vrac se composent principalement de déchets de cuisine, de «fines», de papiers, de textiles sanitaires et de plastiques. Cette composition est très peu différenciée pour les zones étudiées jusquici et révèle peu de disparités dans les habitudes de consommation des ménages wallons. Cependant, les données actuelles ne sont pas encore suffisamment étayées en termes de séries statistiques et de catégories pour pouvoir évaluer avec une grande fiabilité déventuels changements de comportement dus à la mise en place de collectes sélectives. Lorsque les données seront disponibles, il sera intéressant dévaluer limpact de la politique des sacs payants sur les ordures ménagères brutes en termes de composition et de quantité. Il conviendra également de sinterroger, le cas échéant, sur limpact de la généralisation à la quasi totalité des zones intercommunales de la collecte des emballages ménagers par lorganisme agréé FOST Plus. |
Lien direct avec dautres indicateurs
DecP1
: Evolution des quantités de déchets ménagers
DecP3 : Traitement des déchets
ménagers
DecR1 : Evolution du taux de
collecte sélective des déchets ménagers
Caractérisation des données
Les données reposent sur quatre campagnes danalyse de la composition des ordures ménagères (fin 1996, mai 1997, décembre 1997 et mars 1998) effectuées sur base de la méthodologie MODECOM (statistiques européennes). Cette méthode sapplique aux déchets dont les particuliers se débarrassent via les sacs poubelles «classiques» et ne traite donc pas lensemble des déchets du gisement.
Léchantillonnage,
retenu par la Région wallonne, est basé sur un choix de
critères proposés par la méthodologie MODECOM :
la densité de population (urbaine dense, urbaine, semi-rurale
et rurale), le niveau de vie (bas, moyen, haut), la taille du ménage
(célibataires, couples sans enfants, couples avec enfants) et
le type dhabitat (immeubles de plus de 10 logements et habitations
de moins de 10 appartements). 12
Les résultats de la première campagne test (fin 1996) ne seront pas pris en considération car ils ne sont pas suffisamment fiables. Les trois autres campagnes ont été réalisées pour quatre zones : urbaine dense, urbaine, semi-rurale et rurale et pour 13 grandes catégories de déchets, divisées parfois en catégories plus fines. Les totaux peuvent être présentés avec ou sans les déchets de jardins. Il est préférable de retirer les déchets de jardins lorsque les données sont présentées en part relative ce qui est le cas ici.
Gestionnaire(s) des données
VAN EEGHEM Walter
Rédacteur(s)
PLANCHON Anne
STREEL Claire
NOTE 12: Ministère de la Région wallonne (1998), Étude statistique de la composition des ordures ménagères en Région wallonne, annexe 1 : «méthodologie MODECOM ». |