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11.6.2. Réseau télémétrique Les stations du réseau télémétrique en région liégeoise sont principalement implantées à proximité des industries polluantes, localisées dans la vallée (Tableaux 201 à 212). Les stations de Jemeppe (TMSG01) et de Liège (Chéra – TMLG06) subissent l’influence des rejets des industries sidérurgiques de Seraing. La station d’Angleur (TMLG04) est directement sous l’influence des industries installées dans la vallée de l’Ourthe. La station de Coronmeuse (TMLG05) est sous les vents dominants venant de la ville de Liège, mais est également influencée par les entreprises situées à l’île Monsin. La station de Cointe (TMSG02) est la seule située en dehors de la vallée, pour permettre d’étudier la différence de pollution entre la vallée et le plateau. Enfin, la station du Parc de la Boverie (TMLG03) est située au centre de la ville; elle possède un fort caractère urbain et est la plus complète de la région. Cependant, cette station est située légèrement à l’écart des grands axes de circulation et les concentrations en polluants urbains sont inférieures aux niveaux mesurés à la station de Charleroi (TMCH03). On pourrait qualifier une telle station de station de fond urbaine.
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 201 : Réseau télémétrique - Jemeppe, rue du Gosson - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 202 : Réseau télémétrique - Jemeppe, rue du Gosson - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)
Tableau 203 : Réseau télémétrique - Saint-Nicolas, rue Bois Saint-Gilles - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)
Tableau 204 : Réseau télémétrique - Saint-Nicolas, rue Bois Saint-Gilles - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 205 : Réseau télémétrique - Liège, Parc de la Boverie - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 206 : Réseau télémétrique - Liège, Parc de la Boverie - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)
Tableau 207 : Réseau télémétrique - Angleur, rue du Canal de l’Ourthe - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)
Tableau 208 : Réseau télémétrique - Angleur, rue du Canal de l’Ourthe - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)
(1) exprimé en ppm Tableau 209 : Réseau télémétrique - Liège, boulevard Zénobe Gramme - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)
(1) exprimé en ppm Tableau 210 : Réseau télémétrique - Liège, boulevard Zénobe Gramme - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 211 : Réseau télémétrique - Liège, rue du Chéra - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs semi-horaires)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 212 : Réseau télémétrique - Liège, rue du Chéra - Résultats 2004 et 2005 (Valeurs journalières) Le dioxyde de soufre mesuré en région liégeoise provient en partie des installations sidérurgiques, comme l’indiquent clairement les roses de pollution de la Carte 21. Pour toutes les roses, il existe un secteur important, pointant dans la direction d’Ougrée. Pour les stations de Jemeppe (TMSG01) ou de Cointe (TMSG02), on observe un apport supplémentaire en direction des installations de Seraing. Carte 21 : Région de Liège : Roses de pollution - Dioxyde de soufre (135 Ko) Les concentrations en particules en suspension à Cointe ou à Jemeppe sont du même ordre de grandeur que pour les autres stations à caractère urbain/industriel. La station de Jemeppe, plus proche de la sidérurgie, montre des concentrations plus élevées que la station de Cointe, située plus à l’écart. Pour les deux stations, on observe une diminution par rapport à 2004. Cette diminution est particulièrement marquée à la station de Jemeppe qui a vu la fin des travaux de construction dans son voisinage. A Cointe, les valeurs limites de la directive 1999/30/CE sont respectées alors que la station de Jemeppe montre un nombre beaucoup trop important de dépassements de la valeur limite journalière avec 80 dépassements (contre 35 permis) tandis que la valeur limite annuelle est respectée. Les teneurs en monoxyde d’azote et monoxyde de carbone, mesurées au Parc de la Boverie, sont typiques d’un milieu urbain mais plus faibles qu’aux stations de Liège (Chéra) et de Jemeppe. Ces deux dernières stations sont plus soumises à l’influence du trafic que la station du Parc de la Boverie qui est relativement éloignée des axes routiers et qui serait plutôt une station de fond urbaine. Par contre, les concentrations en dioxyde d’azote sont pratiquement identiques d’un site à l’autre car le dioxyde d’azote est un polluant secondaire avec une répartition spatiale beaucoup plus uniforme. Les concentrations en ozone sont mesurées sur le site du Parc de la Boverie et à la station de Liège (Chéra). Il y a peu de différences entre ces deux sites. Les niveaux mesurés et le nombre de dépassements des différents seuils sont typiques d’un milieu urbain. Au Parc de la Boverie et à la station du Chéra, le nombre de dépassements du seuil d’information fut égal à, respectivement, 11 dépassements (9 fois le 24/06/06) et 7 dépassements (7 fois le 24/06/06). Avec 17 et 13 dépassements de la valeur cible pour la protection de la santé, la norme est respectée (25 dépassements permis). Les concentrations en composés organiques volatils non-méthaniques à la station de Coronmeuse sont plus élevées que celles du Parc de la Boverie. Cette station est proche d’une voie de circulation importante, mais on ne peut pas non plus exclure l’influence des stations-service situées à proximité. |