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11.5.6. Réseau poussières sédimentables Groupe d’Engis-Les Awirs Début 2005, ce groupe se composait encore de 8 stations mais suite à un changement de propriétaire, la jauge PSEG07 a dû être retirée après deux périodes. Les retombées totales des stations de ce groupe sont élevées (Tableau 194), les postes les plus touchés étant ceux du bas de la vallée (PSEG01, PSEG02 et PSEG13). Par rapport à 2004, il y a une légère augmentation au niveau du groupe alors qu’au niveau individuel, on observe des augmentations ou des diminutions suivant les stations. Parmi les variations les plus importantes, on retiendra les diminutions aux postes PSEG03 et PSEG06. Les retombées sont riches en calcium et, dans une moindre mesure, en magnésium. Les dépôts sont parmi les plus riches en zinc pour la Région wallonne. Les retombées en plomb et en cadmium sont également fort importantes, surtout aux postes PSEG01, PSEG02 et PSEG13, et on note une augmentation pour l’ensemble du groupe et, en particulier, pour ces trois jauges. Les retombées en cuivre, manganèse, chrome et nickel sont dans les fourchettes des valeurs habituellement rencontrées en Région wallonne. Enfin, les retombées en fluorures solubles sont les plus élevées de tous les groupes de la Région. Ce groupe se classe d’ailleurs dans la catégorie des valeurs très élevées, selon la classification définie au chapitre 10. Les retombées en fluorures sont les plus importantes pour les postes proches de la fabrique de phosphates ou situés au nord-est de celle-ci. Dans l’ordre croissant des distances, nous avons d’abord les postes PSEG01 et PSEG09, ensuite PSEG13, PSEG06 et PSEG07 et enfin la station la plus éloignée PSEG11. Les postes PSEG02 et PSEG03 ne sont plus dans l’axe des vents dominants et on y retrouve moins de fluorures.
(1) arrêt le 14/02/05 Tableau 194 : Réseau poussières sédimentables - Groupe d’Engis - Résultats 2004 et 2005 L'évolution à long terme des retombées totales est complexe et varie selon les stations (Figure 95). Ainsi début des années 80, toutes les stations connurent une phase de diminution. Depuis, les retombées ont été stables ou ont diminué très lentement. Figure 95 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe d’Engis Groupe de Saint-Georges Ce groupe de 7 stations assure la surveillance d’un environnement influencé par des carrières et des fours à chaux. Les retombées totales pour ce groupe sont élevées (Tableau 195). Les stations du fond de la vallée, PSST02, PSST06 et PSST07, enregistrent des valeurs beaucoup trop élevées. On y enregistre régulièrement des périodes de plusieurs centaines de mg/m².j. Ces stations sont à la fois proches des carrières, mais sont aussi influencées par le charroi passant sur la route toute proche (surtout pour les deux dernières stations). Les jauges PSST01 et PSST04, situées plus sur les hauteurs, mais également proches de la zone d’exploitation, montrent des valeurs plus faibles mais néanmoins élevées. Enfin, les postes PSST03 et PSST05, situés plus à l’écart de la zone sensible, récoltent des retombées beaucoup moins importantes. Par rapport à 2004, il y a peu d’évolution pour l’ensemble du groupe. Cette stabilité fait suite à 4 ans de diminution constante. En 2000, on y mesurait encore 483 mg/m².j. La médiane du groupe n’a jamais été aussi basse depuis le début des mesures. Au niveau individuel, on retiendra les diminutions aux postes PSST02 et PSST06 qui atteignent leur niveau minimum depuis le début des mesures ou, au contraire, l’augmentation à la jauge PSST07 qui rejoint ainsi le niveau de 2003. Les teneurs en calcium et magnésium sont fortes et plus la jauge est chargée, plus la teneur en calcium ou magnésium est importante. Toutefois, l’évolution de la teneur en calcium et magnésium ne suit pas nécessairement l’évolution des retombées totales. Ainsi, à la jauge PSST02, la diminution des retombées s’est accompagnée d’un enrichissement en calcium et magnésium. En raison de l’influence des industries présentes à Engis, les dépôts en plomb, zinc, cadmium et fluorures sont importants. Les jauges du groupe de Saint-Georges ne sont guère éloignées de la fabrique de phosphates mais ne sont pas dans l’axe des vents dominants. Par rapport à 2004, il y a peu de différences dans les retombées des éléments toxiques.
Tableau 195 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Saint-Georges - Résultats 2004 et 2005 Jusque 1999, on remarque une diminution, particulièrement visible pour les postes PSST06, PSST07 et surtout PSST02 (Figure 96). Entre 2000 et 2001, on note une augmentation qui, depuis, s’est inversée. En 2005, on atteint les niveaux minimum depuis le début des mesures. Figure 96 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Saint-Georges |