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4.3. Variations saisonnières L’ozone étant un polluant d’origine photochimique, les concentrations varient fortement en fonction de l’intensité solaire et donc des saisons. Logiquement, les concentrations en ozone sont toujours supérieures en été, principalement durant les mois d’avril à septembre (Figure 20 et Tableau 25), ce qui n’exclut pas la présence permanente d’un fond d’ozone même en hiver. Les maxima des épisodes d’été sont construits sur une valeur de background qui augmente à la sortie de l’hiver (mars-avril), culmine en juin, juillet et août pour diminuer au début de l’automne (septembre). Figure 20 : Ozone - Evolution des concentrations journalières - Stations de Sainte-Ode (TMNT04) et Liège (TMLG03)
Tableau 25 : Ozone - Moyennes mensuelles 2005 Du point de vue des concentrations en ozone, l’année 2005 pourrait être qualifiée d’habituelle. Le mois de juin fut le plus riche en ozone surtout durant la seconde partie du mois et la plupart des dépassements des normes eurent lieu durant cette période : « L’été 2005 (de juin à août) fut caractérisé par un excès « très anormal » de la température. L’excès des température fut particulièrement marqué durant le mois de juin où, entre le 18 et le 25, le pays fut touché par une vague de chaleur, définie comme une période au cours de laquelle on relève à Uccle un minimum de cinq jours consécutifs avec des maxima supérieurs à 25 °C, dont 3 jours avec des maxima supérieurs à 30°C. Les deux autres mois furent normaux du point de vue des températures. » (1) anormal : phénomène égalé ou
dépassé
en moyenne une fois tous les 6 ans. Source : IRM – Bilan climatologique de l’année 2005 Le mois de mai fut également riche en ozone et les moyennes mensuelles pour ce mois furent plus élevées que pour le mois d’août qui fut lui plutôt pauvre en ozone par rapport à un mois d’août habituel. Les moyennes mensuelles pour les deux derniers mois de 2005 furent inférieures à celle des deux premiers mois de l’année. Or durant ces deux derniers mois, les concentrations en monoxyde d’azote, gaz destructeur d’ozone furent plus élevées que durant les deux premiers mois. |