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Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2005

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1.3. Evolution des réseaux en 2005

Le plus grand fait marquant au sein des réseaux air en 2005 fut l’incorporation de la station de Liège (Chéra – TMLG06) au sein du réseau télémétrique. Cette station existait déjà depuis 2000 principalement pour essayer l’appareillage du réseau (moniteurs, système de calibration, système d’acquisition) avant leur installation dans une autre cabine. Ainsi, un nouveau système d’acquisition, de transmission et de traitement de données y a été testé et fonctionne actuellement en routine. Ce système est un candidat sérieux pour remplacer les anciens systèmes d’acquisition qui arrivent en fin de vie.  Si la cabine fonctionne maintenant en continu, elle conserve son rôle de « cabine test » pour les nouveaux équipements.

Pour les autres réseaux, il n'y a pas eu de grands bouleversements techniques, ce qui n’exclut pas la recherche constante d’améliorations permettant d’assurer une meilleure surveillance de la qualité de l’air en Région wallonne.

Dans le domaine des particules en suspension, la recherche continue tant au niveau d’autres fractions plus fines des particules comme les PM2.5 que sur la validation de nos systèmes actuels de mesure des PM10. Ainsi, la problématique de la non concordance entre les moniteurs de mesure par absorption β présents dans le réseau télémétrique et la méthode de référence a été approfondie. Ainsi, tous les moniteurs à absorption bêta ont été équipés du système de régulation de température et humidité minimisant la perte des composés semi-volatils et permettant une meilleure corrélation du monitoring avec la méthode de référence. Un facteur correctif sera prochainement évalué. Parallèlement, des tests furent effectués avec un système à détection optique permettant la mesure des trois fractions de poussières (PM1, PM2.5 et PM10) avec un seul appareil. Là aussi, des tests furent effectués pour valider la concordance avec les méthodes  de référence. Enfin, nous envisageons d’équiper une remorque des réseaux mobiles entièrement dédiée à la problématique de la mesure des PM2.5. Cette remorque devrait aussi permettre d’effectuer une première évaluation des PM2.5 dans quelques points représentatifs de la Wallonie et sur une période assez longue pour rencontrer différentes conditions météorologiques.

En 2005, le design de points de mesure des PM10 a été adapté. En effet, le réseau comportait trop de points dans les deux bassins industriels et alors qu’il n’y en avait aucun dans les autres zones de la Région. Cette surreprésentation de points plus pollués donnait une évaluation biaisée vers le haut de la problématique des particules en Wallonie. A cette fin, deux moniteurs poussières ont été déplacés de Charleroi vers des stations rurales (Vielsalm et Sinsin). Pour répondre aux exigences européennes en la matière, nous devons encore acquérir quatre moniteurs. Ces moniteurs devront être répartis de manière à quadriller au mieux le territoire de la Région.

Pour la mesure des autres polluants, le réseau télémétrique n’a connu que peu de changements. Parmi ceux-ci, citons le renforcement de la surveillance du Brabant et du sud de la Région bruxelloise par l’installation de moniteurs ozone et oxydes d’azote à Corroy ou l’installation d’un moniteur oxydes d’azote à Sinsin.

Il y a eu également peu de nouveautés pour les réseaux métaux-lours et fluor. Les nouveaux échantillonneurs PM10 ont été réceptionnés mais ne sont pas encore en fonction. Une nouvelle stratégie de mesure des métaux répondant à la quatrième directive fille doit être établie. Les stations fluor actuelles devraient être modernisées et complétées par des systèmes d’acquisition des données.

Le réseau COV a maintenant atteint sa vitesse de croisière. Les systèmes de prélèvement hors cabine télémétrique sont au point et les premiers exemplaires ont été mis en réseau.

Le réseau HAP est également arrivé à maturité et compte maintenant 9 points de mesure.

Le réseau poussières sédimentables n’a connu aucun changement si ce n’est l’arrêt ou le déplacement de jauges.

Le réseau de mesure des retombées acides (réseau pluies acides) n’a pas évolué depuis 2004, année qui connu deux grands changements : le passage à un échantillonnage hebdomadaire et l’apparition d’un nouveau type de stations thermostatisées et contrôlées électroniquement.

Dans le cadre des réseaux mobiles, la seconde phase de la campagne de Tournai, initiée fin 2004, s’est terminée début 2005. Deux campagnes (été/hiver) ont été accomplies dans la région de Mouscron. L’ensemble des résultats de ces campagnes font l’objet de rapports spécifiques et ne sont pas repris dans le présent document.

En matière d’Assurance Qualité, le travail continue et la liste de paramètres sous accréditation s’allonge : mesure du plomb et du nickel par fluorescence, mesure du pH et de la conductivité dans les pluies et mesure de l’ozone. 

Enfin, dans le cadre d’une convention avec la Région wallonne, les Facultés Polytechniques de Mons ont développé des outils permettant la valorisation des données des réseaux dont notamment une application de mise en ligne des données et des applications de calcul de dispersion et d’interpolation.

 
Pictogramme de la Région wallonne
 

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