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5.3. Variations saisonnières Le profil saisonnier des concentrations en monoxyde de carbone montre deux types de périodes : une période hivernale caractérisée par de plus fortes concentrations (dispersion plus faible et émission plus forte) et une période estivale avec des taux de CO plus faibles (Figure 32). La différence ne porte pas seulement sur les pics plus nombreux en hiver mais également sur les concentrations de fond (ligne de base des graphiques) qui diminuent au printemps et augmentent à partir de l’automne. Figure 32 : Monoxyde de carbone - Evolution des concentrations journalières - Stations de Charleroi (TMCH03) et Jemeppe (TMSG01) En 2005, les concentrations furent plus élevées durant les deux premiers et deux derniers mois de l’année. Le pic le plus remarquable est certainement celui du 11 ou du 12 décembre déjà évoqué pour le dioxyde de soufre ou le monoxyde d’azote et qui correspond à des conditions météorologiques défavorable à la dispersion. Même en été où les concentrations sont en moyenne moindres, on observe des pics de monoxyde de carbone, phénomène que l’on ne retrouve pas pour le monoxyde d’azote. Ces épisodes ne sont plus régit par une météo défavorable à la dispersion mais plutôt par une émission de CO fugitive. Ces émissions sont probablement aussi responsables des pics que l’on retrouve seulement à certaines stations. Les conditions de dispersion et d’émission ne sont pas les seuls facteurs mis en cause dans les variations saisonnières. Ainsi, en été, un fort ensoleillement peut également contribuer à diminuer les concentrations, par l’oxydation de monoxyde de carbone dans une série complexe de processus photochimiques. En période de vacances, la diminution en été est certainement accentuée par la baisse de l’intensité du trafic automobile dans les centres urbains où sont situées nos stations. |