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11.3.5. Réseau poussières sédimentables Groupe de Charleroi Le groupe de Charleroi comporte 10 stations principalement sous l’influence de la sidérurgie (Tableau 171). Si les retombées sont considérées comme faibles pour l’ensemble du groupe, il reste quelques points sensibles, comme les trois stations de Dampremy (PSCH02, PSCH03, PSCH05) où les retombées sont importantes. Le maximum est enregistré au poste PSCH03, situé sous le vent venant des outils sidérurgiques. A cette station, deux périodes seulement descendent en dessous de 1000 mg/m².j et deux périodes dépassent les 2000 mg/m².j. Les trois stations de Dampremy montrent d’ailleurs des teneurs élevées en fer. Par rapport à 2003, les retombées de l’ensemble du groupe semblent à la baisse sauf pour les trois stations de Dampremy où on observe une hausse. Les retombées sont également riches en éléments typiques d’une activité sidérurgique comme le manganèse, le chrome et le nickel. On retrouve également des dépôts importants en zinc et en plomb. Selon les postes, on note une augmentation ou, au contraire, une diminution des retombées des différents métaux. Enfin, si, pour l’ensemble du groupe, l’indicateur du cadmium diminue, les moyennes individuelles augmentent. Cette augmentation des moyennes est due en grande partie à une deuxième période élevée pour tous les postes et surtout à la jauge PSCH03. Stationnaires pour l’ensemble du groupe, les retombées en fluorures restent élevées.
Tableau 171 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Charleroi - Résultats 2003 et 2004 Pour la plupart des stations, les retombées sont relativement stables depuis 1997 et bien inférieures à celles rencontrées par le passé (Figure 85). On notera l’augmentation à la station PSCH03 pour la troisième année consécutive.
Figure 85 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Charleroi Groupe de Tilly Ce groupe, installé en 1994, se compose de 3 stations. Les retombées totales sont faibles et évoluent peu par rapport à 2003, à part la diminution des retombées à la station PSTY02 (Tableau 172). Les retombées en éléments toxiques restent faibles et relativement stables à l’exception de diminutions pour le cadmium et le plomb.
Tableau 172 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Tilly - Résultats 2003 et 2004 Depuis 1994, les retombées sont plus ou moins stationnaires à l’exception de la jauge PSTY02 qui a augmenté jusqu’en 2003 et qui a amorcé une diminution fin 2003 (Figure 86). Les deux sauts brusques enregistrés pour la station PSTY02 sont, en réalité, provoqués par deux périodes élevées (10ème période de 1996 et 4ème période de 1999).
Figure 86 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Tilly Groupe de Farciennes Les stations de ce groupe, installé en 1994, sont sous l’influence d’un incinérateur et d’un outil sidérurgique. Les retombées totales pour le groupe sont faibles, de même que les retombées en éléments toxiques (Tableau 173). On note cependant des retombées un peu plus importantes pour les éléments liés à la sidérurgie (nickel, manganèse et chrome), sans atteindre de hauts niveaux comme à Charleroi. Par rapport à 2003, on observe des augmentations pour les métaux, la plus notable étant celle du nickel. Les retombées en fluorures sont très faibles et n’ont cessé de diminuer depuis le début des mesures pour atteindre un minimum en 2004.
Tableau 173 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Farciennes - Résultats 2003 et 2004 Pour les retombées totales, on note une baisse continue des niveaux même si on a pu observer une légère hausse ces deux dernières années pour les postes PSFS03 et PSFS04 (Figure 87).
Figure 87 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Farciennes |