Réseaux de surveillance de la qualité de l'air : Rapport 2004

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• Introduction
  • Objectifs
  • Les réseaux
  • Evolution en 2004
  • Traitements des données
• Composés du soufre
• Composés azotés
• Ozone
• Monoxyde de carbone
• Retombées acides
• Composés organiques
• Particules
• Analyse élémentaire
• Fluorures
• Analyse par zones
• Adresses des stations

1.3. Evolution des réseaux en 2004

Le plus grand fait marquant au sein des réseaux air en 2004 fut le lancement du réseau HAP. Pour les autres réseaux, il n'y a pas eu de grands bouleversements techniques, ce qui n’exclut pas la recherche constante d’améliorations permettant d’assurer une meilleure surveillance de la qualité de l’air en Région wallonne.

Dans le domaine des particules en suspension, la recherche continue tant au niveau d’autres fractions plus fines des particules comme les PM2.5 que sur la validation de nos systèmes actuels de mesure des PM10. Ainsi, la problématique de la non concordance entre les moniteurs de mesure par absorption β présents dans le réseau télémétrique et la méthode de référence a été approfondie. Une amélioration du système de contrôle de la température et de l’humidité nous a été proposée par le constructeur des moniteurs et progressivement, tous nos moniteurs de ce type seront adaptés et un facteur correctif sera évalué. Parallèlement, des tests furent effectués avec un système avec détection optique permettant la mesure des trois fractions de poussières (PM1, PM2.5 et PM10) avec un seul appareil. Là aussi, des tests furent effectués pour valider la concordance avec les méthodes  de référence.

En 2005, le design de points de mesure des PM10 va être adapté pour répondre aux exigences de la première directive fille. En effet, le réseau actuel se se limite à une représentation de Liège, Charleroi et Engis et se caractérise par une absence de mesure au niveau du reste de la Wallonie. Afin de couvrir cette dernière zone, des moniteurs poussières vont être déplacés et complétés par l’installation d’échantillonneurs. Un même paramètre sera alors mesuré par deux méthodes différentes mais l’équivalence aura été établie.

Le réseau télémétrique a connu peu de changement en 2004. Parmi ceux-ci, signalons l’essai d’un nouveau système d’acquisition, de transmission et de gestion de données, le système actuel vieillissant petit à petit.

Il y a également peu de nouveauté pour les réseaux métaux-lours et fluor. De nouveaux échantillonneurs PM10 devrait être achetés en 2005 pour les métaux-lourds. Les stations fluor actuelles devraient être modernisées et complétées par des systèmes d’acquisition des données.

Le réseau COV fonctionne maintenant pour la troisième année consécutive et a atteint sa vitesse de croisière. La mise au point des enceintes thermostatisées destinées à accueillir le système de prélèvement est maintenant terminée et la seconde phase de développement du réseau va commencer en 2005 (installation de stations en dehors des cabines du réseau télémétrique).

Le réseau poussières sédimentables n’a connu aucun changement si ce n’est l’arrêt ou le déplacement de jauges.

Le réseau de mesure des retombées acides (réseau pluies acides) évolue lui aussi. 2004 a vu la fin de l’échantillonnage journalier au profit de l’échantillonnage hebdomadaire. Depuis cette année, un nouveau type de préleveur a fait son apparition dans le réseau (station Eigenbrodt). Le principe de fonctionnement est identique à l’ancien préleveur. Toutefois, l’appareil se distingue d’abord par son électronique qui enregistre les différents paramètres de prélèvement. De plus, les échantillons prélevés sont maintenant réfrigérés afin d’éviter toute altération de ceux-ci.

Dans le cadre des réseaux mobiles, les secondes phases de campagne initiées en 2003 ont été accomplies. Il s’agit des sites d’Oupeye (Chertal), dans un environnement sous l’influence d’une aciérie, et de Bierset pour mesurer l’impact de l’aéroport et du trafic autoroutier. Lors de l’été 2004, la première phase d’une campagne de mesure s’est déroulée à Antoing. Il s’agit là d’un environnement sous l’influence de carrières et de cimenteries. En plus des paramètres habituellement mesurés, l’accent a été mis sur la mesure des poussières et des HAP. La seconde phase a commencé fin 2004 et se prolongera jusqu’en 2005. L’ensemble des résultats de ces campagnes font l’objet de rapports spécifiques et ne sont pas repris dans le présent document.

En matière d’Assurance Qualité, le travail continue. Outre les améliorations pour les paramètres déjà reconnus, l’objectif de 2004 est de faire accréditer la mesure du pH au sein du réseau pluies acides et la mesure de l’ozone dans le réseau télémétrique.