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7.3. Composés organiques volatils non-méthaniques 7.3.1. Résultats de l’année 2004 Les valeurs enregistrées sont très faibles et même aux limites de la méthode (Tableaux 46 et 47). Les concentrations aux stations de Charleroi (TMCH03) et de Coronmeuse (TMLG05) sont légèrement plus élevées, ces stations possédant un caractère trafic plus marqué qu’une station comme celle du Parc de la Boverie (TMLG03), qui serait plutôt une station de fond urbaine. Par rapport à 2003, il y a peu d’évolution, seuls les centiles élevés ont légèrement diminué.
(1) exprimés en équivalent propane. Tableau 46 : Hydrocarbures totaux - Valeurs semi-horaires - Statistiques 2003 et 2004
(1) exprimés en équivalent propane. Tableau 47 : Hydrocarbures totaux - Valeurs journalières - Statistiques 2003 et 2004 7.3.2. Variations saisonnières Les concentrations en hydrocarbures totaux dans l’air varient au cours de l’année (Figure 41), avec des maxima en période hivernale, période durant laquelle les conditions de dispersion des polluants sont les plus défavorables. Comme pour le monoxyde d’azote ou le monoxyde de carbone, le mois de décembre 2004 a connu des pics plus intenses que ceux des autres mois sans que la moyenne mensuelle de décembre ne soit plus élevée que celles des autres mois d’hiver. Les concentrations en été sont d’autant plus faibles que, sous l’action des oxydants photochimiques, certains composants organiques peuvent se dégrader plus rapidement.
Figure 41 : Hydrocarbures totaux - Evolution des concentrations journalières - Stations de Liège, Parc de la Boverie (TMLG03) et Charleroi (TMCH03) 7.3.3. Journée et semaine moyennes Le graphique de l’évolution des concentrations au cours d’une journée moyenne (Figure 42) montre un profil bimodal surtout visible en hiver : le premier maximum correspond aux heures de pointe du matin, tandis que le second pic se rapporte aux heures de pointe du soir. Ce dernier est moins marqué et disparaît même en été. Ces profils sont semblables aux profils d’évolution des concentrations en NO ou CO, autres polluants caractéristiques du trafic automobile. En effet, le transport routier est responsable de près de 40 % des émissions, part qui peut être plus importante dans les milieux urbains où sont installées les stations. Les pics sont plus marqués à la station de Charleroi et disparaissent presque à la station du Parc de la Boverie qui subit moins l’influence du trafic.
Figure 42 : Hydrocarbures totaux - Journée moyenne – Stations de Liège, Parc de la Boverie (TMLG03) et de Charleroi, av. G. Michel (TMCH03) Durant les week-ends, on observe une diminution des concentrations, les pics des heures de pointes ayant même tendance à disparaître. Cette diminution est attribuable à la baisse du trafic les week-ends (Figure 43).
Figure 43 : Hydrocarbures totaux - Semaine moyenne – Stations de Liège, Parc de la Boverie (TMLG03) et de Charleroi, av. G. Michel (TMCH03) 7.3.4. Interactions avec d’autres polluants Dans ce paragraphe, seules seront envisagées les relations avec le monoxyde d’azote, également émis en abondance par le transport routier. L’interaction avec le monoxyde de carbone est abordée dans le chapitre se rapportant à ce polluant; les relations des composés organiques et de l’ozone sont étudiées dans le chapitre relatif à l’ozone. Le monoxyde d’azoteEn milieu urbain, le trafic automobile est responsable d’une grande part des émissions des composés organiques volatils non-méthaniques et du monoxyde d’azote. Même si les conditions d’émissions sont différentes (défaut ou excès d’oxygène), il peut être utile d’étudier les éventuelles corrélations entre ces deux types de composés. Le parallélisme entre les profils d'une journée moyenne en monoxyde d'azote et en hydrocarbures pour une station fortement influencée par le trafic est frappant (Figure 44). Il existe également une corrélation entre les deux polluants en hiver; cependant, en été, saison où ces composés peuvent réagir avec les oxydants photochimiques, la corrélation diminue et les coefficients de corrélation passent de 0.47 à 0.20.
Figure 44 : Comparaison des journées moyennes en hydrocarbures totaux et en monoxyde d’azote - Station de Charleroi (TMCH03) - Hiver 2003/2004 |