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11.5.6. Réseau poussières sédimentables Groupe d’Engis-Les Awirs En 2003, ce groupe comptait encore 9 stations mais, suite à des problèmes récurrents d’accès au site, la station PSEG04 a dû être arrêtée. Les retombées totales des stations de ce groupe sont élevées (Tableau 197), les postes les plus touchés étant ceux du bas de la vallée (PSEG01, PSEG02 et PSEG13). Par rapport à 2003, il y a une légère diminution au niveau du groupe alors qu’au niveau individuel, on observe des diminutions ou des augmentations selon les jauges. Parmi les variations les plus importantes, on retiendra les fortes diminutions des jauges PSEG02 et PSEG13, postes situés sur la rive droite de la Meuse et qui avaient subi une augmentation en 2003.
Tableau 197 : Réseau poussières sédimentables - Groupe d’Engis - Résultats 2003 et 2004 Les retombées sont riches en calcium et dans une moindre mesure en magnésium. Les dépôts en plomb et en zinc sont parmi les plus élevées en Région wallonne. Les retombées en cadmium sont également importantes et on note une augmentation pour l’ensemble du groupe et pour la seconde année consécutive. Les retombées en cuivre, manganèse, chrome et nickel sont dans les fourchettes des valeurs habituellement rencontrées en Région wallonne. Enfin, les retombées en fluorures solubles sont élevées. Ce groupe se classe d’ailleurs dans la catégorie des valeurs très élevées selon la classification définie au chapitre 10. Les retombées en fluorures sont les plus importantes pour les postes proches de la fabrique de phosphates ou situés au Nord-Est de celle-ci. Dans l’ordre croissant des distances, nous avons d’abord les postes PSEG01 et PSEG09, ensuite PSEG13, PSEG06 et PSEG07 et enfin la station la plus éloignée PSEG11. La jauge PSEG06 semble faire exception à cette règle et montre des retombées plus riches en fluorures que la jauge PSEG07 qui est pourtant plus ou moins à la même distance de l’usine. Les postes PSEG02 et PSEG03 ne sont plus dans l’axe des vents dominants et on y retrouve moins de fluorures. L'évolution à long terme des retombées totales est complexe et varie selon les stations (Figure 97). Ainsi début des années 80, toutes les stations connurent une phase de diminution (sauf PSEG08). Depuis, les retombées ont été stables ou ont diminué très lentement. Depuis 2000, on note une diminution aux jauges PSEG01, PSEG04 et PSEG09 tandis que les jauges PSEG06 et PSEG02 ont augmenté. L’augmentation de cette dernière s’est inversée en 2004. Enfin, la brusque augmentation en 2003 pour la jauge PSEG13 est provoquée par une 5ème période particulièrement élevée.
Figure 97 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe d’Engis Groupe de Saint-Georges Ce groupe de 7 stations assure la surveillance d’un environnement influencé par des carrières et des fours à chaux. Les retombées totales pour ce groupe sont élevées (Tableau 198). Les stations du fond de la vallée, PSST02, PSST06 et PSST07, enregistrent des valeurs beaucoup trop élevées. Ces stations sont à la fois proches des carrières, mais sont aussi influencées par le charroi passant sur la route toute proche (surtout pour les deux dernières stations). Les jauges PSST01 et PSST04, situées plus sur les hauteurs, mais également proches de la zone d’exploitation, montrent des valeurs plus faibles mais néanmoins élevées. Enfin, les postes PSST03 et PSST05, situés plus à l’écart de la zone sensible, récoltent des retombées beaucoup moins importantes.
Tableau 198 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Saint-Georges - Résultats 2003 et 2004 Par rapport à 2003, on note une forte diminution des retombées pour l’ensemble du groupe. Le niveau est bien inférieur à celui enregistré en 2000 (médiane de 483 mg/m².j). L’accroissement enregistré entre 1999 et 2000 est maintenant compensé et la médiane du groupe n’a jamais été aussi faible. Au niveau individuel, certaines jauges augmentent alors que d’autres diminuent. Parmi les variations les plus importantes, on retiendra les diminutions aux jauges PSST01, PSST04 et surtout PSST07 ou au contraire l’augmentation à la jauge PSST06. Les teneurs en calcium et magnésium sont fortes et plus la jauge est chargée, plus la teneur en calcium ou magnésium est importante. Toutefois, l’évolution de la teneur en calcium ne suit pas nécessairement l’évolution des retombées totales. Ainsi, à la jauge PSST06, l’augmentation des retombées s’est accompagnée d’un léger appauvrissement en calcium. En raison de l’influence des industries présentes à Engis, les dépôts en plomb, zinc, cadmium et fluorures sont importants. Les jauges du groupe de Saint-Georges ne sont guère éloignées de la fabrique de phosphates mais ne sont pas dans l’axe des vents dominants. Par rapport à 2003, il y a peu de différence dans les retombées des éléments toxiques, si ce n’est la diminution des fluorures, du plomb ou du nickel Jusque 1999, on remarque une diminution, particulièrement visible pour les postes PSST06, PSST07 et surtout PSST02 (Figure 98). Entre 2000 et 2001, on note une augmentation qui depuis s’est inversée.
Figure 98 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Saint-Georges |