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11.3.2. Réseau télémétrique Cinq stations du réseau télémétrique sont installées dans le bassin de Charleroi (Tableaux 155 à 164). La mesure du SO2 s’effectue dans toutes les stations, afin de surveiller l’influence des installations industrielles. Parmi ces stations, deux sont plus particulièrement tournées vers les polluants issus du trafic (Marchienne-au-Pont et Charleroi, av. Général Michel). Enfin, la mesure de l'ozone s'effectue à la station de Lodelinsart.
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 155 : Réseau télémétrique - Marchienne-au-Pont, Quai du Sud - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs semi-horaires)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 156 : Réseau télémétrique - Marchienne-au-Pont, Quai du Sud - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs journalières)
Tableau 157 : Réseau télémétrique - Marcinelle, rue de la Bruyère - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs semi-horaires)
Tableau 158 : Réseau télémétrique - Marcinelle, rue de la Bruyère - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs journalières)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 159 : Réseau télémétrique - Charleroi, avenue Général Michel - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs semi-horaires)
(1) exprimé en mg/m³ Tableau 160 : Réseau télémétrique - Charleroi, avenue Général Michel - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs journalières)
Tableau 161 : Réseau télémétrique - Lodelinsart, place de l’Abattoir - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs semi-horaires)
Tableau 162 : Réseau télémétrique - Lodelinsart, place de l’Abattoir - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs journalières)
Tableau 163 : Réseau télémétrique - Châtelineau, rue Gendebien - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs semi-horaires)
Tableau 164 : Réseau télémétrique - Châtelineau, rue Gendebien - Résultats 2003 et 2004 (Valeurs journalières) Les teneurs de dioxyde de soufre sont relativement faibles et en diminution par rapport à 2003. Les installations industrielles situées dans l’environnement de Charleroi restent responsables d’une bonne partie de la pollution en SO2, comme on peut l’observer sur les roses de pollution tracées sur la Carte 17. En plus des secteurs orientés vers les installations sidérurgiques, on observe également un apport venant de l’est voire du nord-est. Carte 17 : Région de Charleroi : Roses de pollution - Dioxyde de soufre (434 Ko) Les concentrations en oxydes d’azote mesurées aux stations de Marchienne et Lodelinsart se situent dans la même gamme que les autres stations à caractère urbain de la Région. Par contre, à la station TMCH03, les teneurs y sont parmi les plus élevées de la Région wallonne. En effet, cette station est située en plein cœur de la ville de Charleroi, à proximité d’un parking et d’un axe de circulation important, contrairement autres stations urbaines du réseau situées légèrement à l’écart des zones à grande densité de trafic. Les concentrations en monoxyde de carbone sont également typiques d’un milieu urbain. Outre l’influence du trafic, les roses de pollution pour le CO indiquent également une influence de la sidérurgie. Par rapport à 2003 et on enregistre un tassement des teneurs de ces trois polluants. Les concentrations en ozone (TMCH04) sont parmi les plus basses de l’ensemble des stations de la Région wallonne, car la destruction de celui-ci par le monoxyde d’azote est plus importante en milieu urbain (voir chapitre 4). Par rapport à 2003 qui avait été une année riche en ozone, les teneurs en ozone ont été plus faibles en 2004. Enfin, les niveaux PM10 sont typiques d’un environnement urbain-industriel. Malgré une diminution en 2004, les niveaux sont tels que le nombre de dépassements excèdent le nombre permis par la Directive 1999/30/CE à Marchienne et Lodelinsart. |