FR | |||||||
|
|||||||
Vous êtes ici : Accueil / Analyse de zones particulières / Région de Mons / Réseau poussières sédimentables |
11.2.5. Réseau poussières sédimentables Groupe de Basècles Ces stations se situent à proximité d’une usine d’engrais et d’un incinérateur. Les retombées sont basses pour tous les éléments (Tableau 136) et relativement stables, à l’exception du cadmium et du mercure qui diminuent par rapport à 2003. Après des années de régression, les fluorures sont maintenant faibles (en 1999, on enregistrait encore une médiane de 0.18 mg/m².j).
Tableau 136 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Basècles - Résultats 2003 et 2004 Depuis le début des mesures en 1988, les retombées totales ont lentement diminué avec une tendance à la stabilisation ces dernières années pour le poste PSBA01. Par contre, pour la jauge PSBA02, on observe une légère augmentation en 2002-2003 (Figure 69).
Figure 69 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Basècles Groupe de Vaulx-Antoing-Gaurain La zone surveillée couvre un vaste territoire comportant plusieurs sites d’exploitation de carrières, ainsi qu’une cimenterie. Les deux jauges de Barry (PSVX14 et PSVX15) permettent d'étudier l'influence d'une briqueterie (analyse des fluorures). Les différents points de prélèvement sont repris sur la Carte 15. Carte 15 : TOURNAI - Stations de mesure (6.32 Mo) Bien que plus basses que par le passé, les retombées en matières totales de ce groupe restent importantes, surtout pour les stations PSVX02, PSVX05, PSVX07 et PSVX15, ces stations étant caractérisées par des valeurs excessives (Tableau 137). Le minimum est mesuré à la jauge PSVX06 qui est la plus éloignée des sources. Par rapport à 2003, on observe une diminution des retombées pour l’ensemble du groupe. Au niveau individuel, on retiendra les diminutions aux jauges PSVX02, PSVX07, PSVX11 et PSVX12 ou, au contraire, les augmentations aux postes PSVX09 et PSVX15. Pour ce dernier, l’augmentation de la moyenne est principalement la conséquence d’une 7ième période particulièrement élevée. Dans un environnement de carrières, la teneur en calcium des retombées est importante et peut monter parfois jusqu’à 20 %. Les retombées en métaux sont dans les fourchettes habituelles et sont plus ou moins stables, à l’exception du cadmium et du plomb qui sont en diminution. Les retombées en fluorures des deux jauges de Barry peuvent toujours être considérées comme élevées et en augmentation. Le groupe se classe d’ailleurs en seconde position pour l’ensemble des groupes de Wallonie, après celui d’Engis.
Tableau 137 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Vaulx-Antoing-Gauraing - Résultats 2003 et 2004 A long terme, la tendance pour les retombées totales est le plus souvent à la baisse, ce qui n’exclut pas des augmentations passagères (Figure 70). Toutefois, on note une croissance des retombées depuis 2001-2002 pour la jauge PSVX07.
Figure 70 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Vaulx-Antoing-Gauraing Groupe de Lessines Ces stations sont à proximité d’une carrière de porphyre à Lessines et d’un autre site d’extraction. Les retombées de ce groupe sont importantes (Tableau 138) avec de fortes valeurs au poste PSLE03 où on enregistre régulièrement des périodes très chargées (au-delà de 350 mg/m².j). Pour l’ensemble du groupe, on note une diminution qui s’accompagne d’une baisse au niveau de la jauge PSLE01.
Tableau 138 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Lessines - Résultats 2003 et 2004 Depuis le début des mesures, les retombées ont très légèrement diminué jusqu’en 1999 alors que ces dernières années, on remarque plutôt une tendance à la hausse (Figure 71).
Figure 71 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Lessines Groupe d’Ath Les deux stations composant ce groupe sont implantées à proximité d’une entreprise de production de sels de métaux non ferreux (Tableau 139). Si les retombées en matières totales sont très faibles, les retombées en métaux lourds sont très élevées, surtout pour le cadmium, le chrome, le nickel et le plomb. Ces quatre éléments enregistrent par ailleurs une forte augmentation par rapport à 2003. Pour le cadmium, les retombées sont excessives et dépassent largement la norme allemande (5 µg/m².j). De 1992 à 1996, les niveaux de cadmium sont restés constants pour augmenter jusqu’en 1999. A la jauge PSAT02, l’augmentation s’est poursuivie avec un maximum en 2001 alors qu’à la jauge PSAT01, le cadmium a diminué jusqu’à se stabiliser en 2000-2001 (Figure 72).
Tableau 139 : Réseau poussières sédimentables - Groupe d’Ath - Résultats 2003 et 2004 De 1994 à 1998, les retombées totales ont diminué régulièrement pour les deux jauges composant ce groupe (Figure 73); depuis, la jauge PSAT01 continuait à diminuer tandis qu’on observait une faible remontée à la jauge PSAT02.
Figure 72 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme – Retombées en cadmium - Groupe d’Ath
Figure 73 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe d’Ath Groupe de Frasnes-lez-Anvaing Ces 3 postes ont été implantés à la fin de 1993 pour mesurer l’influence d’une usine de fabrication d’engrais. Les retombées en poussières de ce groupe sont faibles et relativement stables bien qu’on note une augmentation pour le poste PSFA02 causée par deux périodes élevées (Tableau 140). Les teneurs en métaux sont également faibles et stables. Les retombées en fluorures sont plus élevées que dans la plupart des autres groupes sans toutefois atteindre des niveaux élevés comme à Engis. Les fluorures ont diminué depuis le début des mesures avec des interruptions entre 1996 et 1999, pour la jauge PSFA02, et entre 1999 et 2001 pour les deux autres stations. Alors que les retombées en fluor sont actuellement plus ou moins stables pour les jauges PSFA01 et PSFA03, on a observé un pic en 2003 suivi d’une diminution en 2004 pour la jauge PSFA02.
Tableau 140 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Frasnes-lez-Anvaing - Résultats 2003 et 2004 A long terme, on observe des variations telles qu’il est difficile de dégager une tendance (Figure 74).
Figure 74 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Frasnes-lez-Anvaing Groupe de Clabecq L’activité surveillée par ce groupe est de type sidérurgique. Jusque juin 2000, ce groupe comportait 3 jauges dont deux ne correspondaient plus à des zones sensibles. En 2000, 3 nouvelles jauges ont été ajoutées : deux, rue de l’Alliance et la troisième, dans le quartier du Plat Quertin, zone proche du traitement des scories de la sidérurgie où des riverains se plaignaient de retombées importantes de poussières. Jusque 2001, ce groupe pouvait se décomposer en 3 sous-groupes : un pour les jauges PSCQ01 et PSCQ02 dont les retombées étaient faibles, un deuxième sous-groupe pour les jauges de la rue de l’Alliance (PSCQ05 et PSCQ06) dont les retombées étaient élevées et les jauges du quartier du Plat Quertin (PSCQ03 et PSCQ04) dont les retombées étaient élevées et même très élevées à la jauge PSCQ03 (moyenne annuelle de 892 mg/m².j en 2000). Depuis 2002, la situation a totalement changé par l’arrêt d’une partie des activités; les teneurs en matières totales ont chuté à toutes les stations et les retombées du groupe peuvent même être qualifiées de faibles et stables par rapport à 2003 (Tableau 141). Comme les retombées totales, les teneurs en éléments traceurs comme le calcium et le fer ont diminué de même que tous les métaux habituellement liés à une activité sidérurgique comme le chrome, le nickel et le manganèse. Ainsi en 2000, les retombées en chrome étaient égales à 49 µg/m².j pour l’ensemble du groupe et la moyenne annuelle à la jauge PSCQ03 s’élevait à 671 µg/m².j. Le plomb et le zinc ont suivi la même évolution mais de manière moins marquée. Actuellement, les niveaux en métaux liés à la sidérurgie sont bien plus bas que ceux enregistrés à Charleroi ou Seraing.
Tableau 141 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Clabecq - Résultats 2003 et 2004 Jusqu'en 1998, les retombées totales ont diminué (Figure 75). Puis, de 1998 à 2000, on remarque une augmentation, particulièrement importante pour la jauge PSCQ03 (Quartier du Plat Quertin) atteignant des niveaux excessifs. Enfin, depuis 2001, la tendance s’est inversée et les niveaux ont chuté pour toutes les stations.
Figure 75 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Clabecq Groupe de Rebecq Jusque juin 2000, ce groupe destiné à quantifier l’influence d’une carrière se composait de deux stations. En 2000, deux stations supplémentaires ont été installées dans le quartier de la Cité de la Vallée, quartier fort touché par la problématique des poussières et où des plaintes ont été enregistrées. Les retombées pour ce groupe sont élevées, surtout pour les jauges PSRQ01, PSRQ03 et PSRQ04 (Tableau 142). D’une période à l’autre, les retombées peuvent varier fortement. Ainsi, on enregistre parfois des périodes faibles comme la première période de 2004 mais aussi des périodes très chargées dépassant les 300 mg/m².j. Si pour l’ensemble du groupe les retombées diminuent légèrement par rapport à 2003, on observe une augmentation au poste PSRQ03.
Tableau 142 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Rebecq - Résultats 2003 et 2004 Pour les deux premières jauges, on constate depuis plusieurs années une diminution lente des retombées tout en restant à des niveaux trop élevés (Figure 76). Pour les deux dernières stations, la tendance semble également être à la baisse.
Figure 76 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Rebecq Groupe de Feluy-Seneffe Ce groupe est sous l’influence des industries voisines, parmi lesquelles on compte plusieurs industries chimiques. Les retombées totales du groupe sont faibles (Tableau 143) malgré une petite augmentation en 2004. A la jauge PSFE02, on observe une augmentation de la moyenne cause par une 10ième période élevée. Les retombées en métaux sont également faibles, stables et dans les fourchettes habituelles.
Tableau 143 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Feluy-Seneffe - Résultats 2003 et 2004 Les retombées totales ont diminué jusqu'en 1997-1998, puis se sont stabilisées hormis quelques sauts brusques mais passagers (Figure 77).
Figure 77 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Feluy-Seneffe Groupe de La Louvière Ce groupe de 4 stations assure la surveillance d’un environnement influencé par les outils sidérurgiques installés à La Louvière. Les retombées pour les stations de ce groupe sont faibles et stationnaires (Tableau 144). Les dépôts en métaux sont également peu élevés avec toutefois des retombées caractéristiques d’un milieu sidérurgique (fer, chrome, nickel et manganèse) mais à des niveaux beaucoup moins importants que pour des groupes comme Charleroi ou Seraing. Par rapport à 2003, il y a peu d’évolution si ce n’est l’augmentation de la moyenne au poste PSLL04, conséquence d’une 8ième période élevée.
Tableau 144 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de La Louvière - Résultats 2003 et 2004 Depuis 1992, les retombées totales de toutes les stations ont fortement diminué jusqu’en 1997-1998 puis se sont stabilisées ces dernières années (Figure 78).
Figure 78 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de La Louvière Groupe d’Obourg Les stations appartenant à ce groupe sont directement sous l’influence des retombées émises par une cimenterie. La localisation des différents postes est reprise à la Carte 14. Les retombées totales sont faibles et relativement stationnaires (Tableau 145). Historiquement, les jauges PSMO02 et PSMO05 qui sont proches de la cimenterie et plus ou moins dans l’axe des vents dominants recevaient des retombées plus importantes que les autres jauges. Actuellement, la différence avec les autres jauges s’estompe mais les retombées y restent plus riches en calcium. Par rapport à 2003, la tendance générale pour le groupe est à une légère augmentation. Individuellement, on notera la diminution à la jauge PSMO02 ou l’augmentation à la jauge PSMO01. Les teneurs en métaux et fluorures sont généralement faibles et évoluent peu d’une année à l’autre. Parmi les variations les plus importantes, on retiendra la diminution des retombées en mercure.
Tableau 145 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Mons-Obourg - Résultats 2003 et 2004 Les retombées totales ont diminué jusque la seconde moitié des années nonante pour ensuite se stabiliser (Figure 79).
Figure 79 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Mons-Obourg Groupe de Tertre Les 3 stations de ce groupe sont sous l’influence des entreprises du zoning de Tertre, dont notamment une usine de traitement du manganèse et du cuivre. Il faut également mentionner la présence proche de la centrale électrique de Baudour. Les retombées totales sont faibles, sauf pour le poste PSTT02 qui présente des valeurs plus élevées; cette jauge est installée directement sur le site industriel (Tableau 146). Par rapport à 2003, on constate une certaine stabilité pour le groupe. Les dépôts en manganèse peuvent être qualifiés de très élevés, tout particulièrement aux jauges PSTT01 et PSTT02, en comparaison avec la limite supérieure de 0.250 mg/m².j, retenue pour les critères de qualité de l’ISSeP. Toutefois, ces retombées en manganèse sont en constante diminution depuis 1998. Ainsi, au poste PSTT02, les dépôts en manganèse n’ont jamais été si faibles ; en 1995, on y mesurait encore 30.69 mg/m².j. Si pour l’ensemble du groupe, les retombées en cuivre sont peu élevées, la jauge PSTT02 enregistre des valeurs importantes. Les dépôts en cadmium, plomb et en zinc sont également plus élevés à cette station qu’aux deux autres.
Tableau 146 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Tertre - Résultats 2003 et 2004 Les retombées totales ont diminué régulièrement jusque la fin des années nonante pour se stabiliser ces dernières années (Figure 80). De temps en temps, on note de brusques sauts causés par des périodes plus élevées comme ce fut le cas pour la 4ème période de 1996 pour la jauge PSTT03.
Figure 80 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Tertre Groupe d’Harmignies Les deux stations composant ce groupe contrôlent l’influence d’une cimenterie sur l’environnement. Les retombées en matières totales sont globalement faibles (Tableau 147). Par rapport à 2003, on note une même une amélioration particulièrement visible à la jauge PSHA02. La diminution s’explique par le fait qu’en 2004, on n’a pas connu de périodes élevées comme ce fut le cas en 2003 (une sixième période de 1733 mg/m².j). Ces deux jauges se caractérisent une cœxistence de périodes très peu chargées, et même proche d’une station de fond, et de périodes plus élevées. Les dépôts en métaux toxiques sont également faibles et évoluent peu. Parmi les variations les plus importantes, il faut retenir la diminution du cadmium à la jauge PSHA02 mais en 2003, une sixième période très élevée avait défavorablement influencé la moyenne.
Tableau 147 : Réseau poussières sédimentables - Groupe d’Harmignies - Résultats 2003 et 2004 Jusque 1998, on note une diminution régulière des retombées totales des deux jauges, suivie d’une période de stabilisation entre 1998 et 2000 (Figure 81). Depuis 2001, la tendance semble être plutôt à la hausse. En 2002 et 2003, on a subit quelques périodes chargées qui expliquent les sauts brusques sur l’évolution à long terme.
Figure 81 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe d’Harmignies Groupe de Cuesmes Ce groupe assurait la surveillance des retombées dans un environnement influencé par une usine d’engrais, où la production a été arrêtée. Les retombées sont faibles, aussi bien pour les matières totales, que pour les éléments toxiques (Tableau 148). Par rapport à 2003, les retombées augmentent légèrement. Parmi les faits les plus marquants de cette année, on retiendra une sixième période riche en chrome (et dans une moindre mesure en nickel) présente pour les deux stations et qui est responsable de l’augmentation de la moyenne annuelle.
Tableau 148 : Réseau poussières sédimentables - Groupe de Cuesmes - Résultats 2003 et 2004 Depuis 1989, la tendance générale pour les retombées totales est à la baisse avec toutefois une stabilisation ces dernières années (Figure 82). Pour le poste PSCU01, le saut brusque observé en 1997-1998 provient d'une 10ème période en 1997 très élevée (1962 mg/m².j).
Figure 82 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Groupe de Cuesmes Station d’Ecaussines Cette jauge se situe dans un environnement de carrières. Les retombées totales de cette jauge sont élevées et en augmentation par rapport à 2003 (Tableau 149). Toutefois, la moyenne reste inférieure aux niveaux très élevés mesurés par le passé (moyenne de 1174 mg/m².j en 1999). En 2004, on n'a mesuré qu’une seule période supérieure à 1000 mg/m².j alors qu’avant 2000, ce niveau était fréquent. Les dépôts en métaux sont dans les fourchettes habituelles sauf pour le chrome et le nickel pour lesquels les niveaux sont légèrement plus importants sans atteindre des valeurs élevées. On note d’ailleurs une augmentation de ces deux paramètres par rapport à 2003.
Tableau 149 : Réseau poussières sédimentables - Station d’Ecaussines - Résultats 2003 et 2004 De 1989 à 1992, les retombées de ce groupe ont augmenté (Figure 83). Entre 1992 et 1994, on note une diminution puis une augmentation de 1994 à 1997. Depuis, les retombées ont fortement diminué et se sont stabilisées à un niveau minimum ces quatre dernières années.
Figure 83 : Réseau poussières sédimentables - Evolution à long terme - Station d’Ecaussines |