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Description du phénomène

Les PM10 (particle matter 10) sont définies comme la fraction granulométrique dont la moitié des particules a un diamètre égal ou inférieur à 10 µm (on distingue également les PM 2,5, d’un diamètre égal ou inférieur à 2,5 µm). Les particules fines ou en suspension émises peuvent se transformer et agir entre elles. Elles sont parfois transportées sur de longues distances et retombent au sol sous forme de précipitations. Cette pollution peut entraîner des effets parfois graves sur la santé, suite à l’inhalation de fines particules qui peuvent s’avérer toxiques (métaux lourds, substances organiques). Les poussières sont réparties en diverses classes en fonction de la zone du système respiratoire qu’elles peuvent atteindre.

Les fines particules peuvent être émises par les procédés de combustion, des procédés industriels et les moteurs d’automobiles et de camions.

Signification

Les PM10 sont les particules actuellement prises comme référence au niveau européen. Elles seront sans doute remplacées dans quelques années par les PM2,5 car le diamètre de la fraction des poussières d’origine naturelle est souvent supérieur à 2,5 µm.

Situation en Région wallonne

En l’absence de données suffisantes et comparables, une représentation graphique montrant l’évolution des émissions par polluant n’est actuellement pas pertinente.

En Région wallonne, les PM10 sont émises principalement par les activités industrielles (les procédés industriels surtout, 53 %) à raison de 70 % en 1996 et dans une moindre mesure par le secteur domestique (15 %), les transports routiers (8 %) et la transformation de l’énergie (6 %) (Figure 1-24). La sidérurgie est l’activité la plus importante (94 % du secteur industriel) en termes d’émissions de particules fines pour le secteur industriel. Les véhicules au gasoil (en particulier les véhicules lourds) sont les principaux responsables des émissions de poussières dues aux transports routiers.

Figure 1-24 : Emissions de PM10 par secteurs en Région wallonne (1996)
Source : CORINAIR

Conclusion

Les données ne sont pas encore suffisantes pour dégager la tendance pour les émissions de particules fines en Région wallonne. Les améliorations technologiques (filtres par exemple) et l’augmentation des activités industrielles et des transports influencent cette problématique.

 

Lien direct avec d’autres indicateurs

AirE4 : Qualité de l’air ambiant - particules en suspension

Aspects réglementaires

Résolution du Conseil (15/07/80) concernant la pollution atmosphérique transfrontière due à l’anhydride sulfureux et aux particules en suspension.

Suite à la Directive 88/609/CEE, la Belgique a adopté entre autre un Arrêté royal du 18 août 1986 relatif à la prévention pollution atmosphérique engendrée par les nouvelles grandes installations de combustion.

Gestionnaire(s) des données

FOURMEAUX Annick
MARIJNS Andrée

Rédacteur(s)

NEMRY Françoise
STREEL Claire