La surveillance du dépérissement forestier est effectuée en Région wallonne depuis 1989, selon un protocole commun à l'ensemble de l'Europe, par cotation annuelle des défoliations et décolorations de plus de 1.500 arbres-échantillons.
L'analyse de ces observations depuis 1989 montre une dégradation de
la situation jusqu'en 1992, imputable notamment aux conséquences des chablis de 1990. Une
nette amélioration, suivie d'une relative stabilisation ont caractérisé les saisons de
végétation 1993 à 1996, malgré de légères fluctuations sans doute liées aux
conditions climatiques.
Pour plus de détails, consultez le document "Gestion
durable de la forêt en Wallonie".
En 1996, 16 % des arbres wallons présentent des défoliations anormales, tandis que les décolorations affectent 8 % de ceux-ci. Pour l'Europe entière, ces pourcentages étaient respectivement de 25 % et 10 % en 1995.
En conclusion, la situation a peu évolué entre 1995 et 1996,
malgré une sécheresse exceptionnellement longue s'étendant de juillet 1995 à l'été
1996 et des défoliations des chênaies dues à des attaques de diverses chenilles.
Pour plus de détails, consultez le "Rapport sur l'état
sanitaire des forêts en Région wallonne en 1996"