8.2.2.1. Résultats de l'année
1997
Le néphélomètre est un instrument de monitoring
qui mesure le coefficient de diffraction de la lumière
due aux particules en suspension dans l'air. Il établit
la relation entre cette mesure et le niveau de concentration en
particules.
En Wallonie, les néphélomètres surveillent
les poussières présentes dans les milieux urbains
et industriels. Les paramètres statistiques des résultats
de ces stations sont repris au Tableau 58 pour les données
semi-horaires et au Tableau 59 pour les moyennes journalières.
|
|
|
|
| |||
|
|
|
|
| |||
|
|
|
|
| |||
|
|
|
|
| |||
Les concentrations en 1997 sont sensiblement les mêmes que
l'année précédente. On note toutefois la
diminution enregistrée à la station de Châtelineau.
Haut de page
Menu particules
Menu général
8.2.2.2. Variations saisonnières
Les concentrations de poussières dans l'air varient fortement
avec les conditions climatiques, et donc avec les saisons. Sur
les graphiques de la Figure 85, on retrouve les épisodes
déjà cités lors de l'étude des Fumées
Noires.
Les concentrations moyennes en été sont inférieures
aux concentrations rencontrées en hiver; on peut toutefois
constater des périodes estivales où les quantités
de poussières sont plus importantes, comme ce fut le cas
durant le mois d'août 1997, qui fut un mois durant lequel
les conditions météorologiques furent particulièrement
défavorables à la dispersion des poussières :
temps stable, avec faibles vitesses de vent, fréquence
des précipitations anormalement faible (l'effet de la pluie
sur les particules en suspension sera abordé ultérieurement).
Haut de page
Menu particules
Menu général
8.2.2.3. Evolution à long terme
Les Figures 86 et 87 reprennent, respectivement, les évolutions
à long terme des concentrations mensuelles, ainsi que les
évolutions des paramètres statistiques pour une
station de la région liégeoise (Jemeppe, TMSG01),
pour la station d'Engis (TMEG01) et une station de Charleroi (av.
Général Michel, TMCH03). Ces trois stations appartiennent
à des environnements industriels, avec une composante urbaine
importante pour la station de Charleroi et moindre pour la station
de Jemeppe.
Les concentrations moyennes en poussières n'ont guère
évolué pour les stations de Jemeppe et d'Engis par
rapport aux années 80. Par contre, pour la station de Charleroi,
on observe, après 1986, une nette diminution. Après
2 années d'augmentation, les concentrations en 1997 furent
inférieures à celles de 1996, sans pour autant revenir
au niveau minimal record de 1994.
Haut de page
Menu particules
Menu général
8.2.2.4. Journée
et semaine moyennes
En hiver, les concentrations en poussières varient peu
au cours d'une journée (Figure 88). En été,
par contre, on remarque des concentrations nocturnes plus élevées
que durant le jour, cet effet étant particulièrement
marqué pour la station d'Engis. On constate également
un pic, le matin, liée à la reprise des activités.
En été, on observe des concentrations plus faibles
le week-end qu'au cours de la semaine, probablement à cause
d'une baisse des activités humaines (Figure 89).