1.6. Réseaux air en 1997

Avant de commencer la présentation des résultats des mesures de la qualité de l'air acquis en 1997, il est intéressant de se pencher sur les changements apportés aux différents réseaux de mesures, changements effectués dans le but d'améliorer le contrôle de polluants déjà bien connus, mais également d'introduire progressivement la surveillance de composés moins connus, parfois présents à l'état de traces, mais néanmoins toxiques. Les réseaux de surveillance de la qualité de l'air sont en mutation permanente pour, d'une part, s'adapter aux connaissances scientifiques nouvelles et, d'autre part, répondre aux questions précises posées par les services compétents et par la population.

Si l'année 1996 fut une année riche en bouleversements d'importance (rénovation du Réseau Télémétrique, nouveau spectromètre de fluorescence X, réactivation du Réseau Pluies Acides, nouvelle base de données, ...), l'année 1997 fut une année de stabilisation et les outils mis en place, aussi bien pour les analyses que pour le traitement des données sont maintenant bien rodés pour assurer la routine quotidienne.

Cette stabilisation n'exclut pas la recherche constante d'améliorations pour assurer une meilleure surveillance de la qualité de l'air en Région wallonne. Ces améliorations peuvent se subdiviser en différents types :

A l'heure actuelle, l'intérêt pour la mesure des composés organiques volatils présents dans l'air va en grandissant. Si la Région wallonne accuse un certain manque dans ce domaine, il devrait être comblé durant l'année 1998 avec le lancement d'un nouveau Réseau COVs, basé sur un échantillonnage sur tubes à phases spécifiques suivi d'une analyse en laboratoire par chromatographie (GC-MS). Les méthodes analytiques et l'échantillonnage sont maintenant au point et déjà régulièrement utilisés lors d'études ponctuelles. Une première sélection des sites de mesures a déjà été effectuée et l'installation des stations est imminente. Bien entendu, un certain temps de rodage sera nécessaire avant de pouvoir disposer de mesures en routine.

En 1997, les réseaux semi-mobiles sont venus compléter les réseaux fixes déjà connus. Ce réseau comporte cinq cabines semi-mobiles, équipées pour la mesure en continu des pollutions gazeuses et particulaires, pour l'enregistrement des paramètres météorologiques et pour l'échantillonnage des particules et des composés organiques. L'intérêt de ce type de réseau est multiple : répondre à des problèmes de pollution ponctuelle, étudier des sites présentant des particularités locales (nature de la pollution, situation topographique,...), fournir des données sur des sites ou peu, voire pas d'informations sont disponibles, effectuer une étude préliminaire avant l'installation d'un point fixe de mesure. La masse d'information ainsi recueillie viendra compléter les données fournies par les réseaux fixes.

A côté de ces améliorations des réseaux de mesures, des efforts ont été également entrepris pour faciliter l'accès des citoyens à l'information relative à la qualité de l'air en Région wallonne.

Cette volonté s'est déjà concrétisée par l'édition de ce présent rapport sur le réseau Internet, rapport conçu pour être accessible à un public le plus large possible.

En outre, un programme informatique (téléchargeable depuis le site de la DGRNE) permet à tout qui le désire de consulter toutes les données de l'année en cours et est mis trimestriellement à jour. Ce programme permet non seulement de calculer les statistiques mais permet aussi d'afficher l'évolution d'un paramètre pour l'année. De par son caractère scientifique, ce rapport s'adresse aux professionnel ayant une connaissance préalable des Réseaux Air et de la problématique de la pollution atmosphérique.


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