7.3. Composés organiques volatils non-méthaniques
7.3.1. Résultats de l'année 1997
En Région wallonne, 4 stations du Réseau Télémétrique
enregistrent les concentrations en composés organiques
présents dans l'air. La méthode utilisée
(ionisation de flamme) ne permet pas de faire la distinction entre
les différents composés, et les résultats
sont exprimés en hydrocarbures totaux (hors méthane).
Le Tableau 53 reprend les statistiques des mesures semi-horaires
en hydrocarbures totaux pour l'année 1997 et l'année
précédente, tandis que le Tableau 54 synthétise
les statistiques des moyennes journalières. Les résultats
sont exprimés en équivalent propane.
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Les valeurs enregistrées en 1997 sont sensiblement identiques
à celles de l'année précédente.
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7.3.2. Variations saisonnières
Les concentrations en hydrocarbures totaux dans l'air varient
au cours de l'année (Figure 73) avec des maxima en période
hivernale, période durant laquelle les conditions de dispersion
des polluants sont les plus défavorables. De plus, durant
l'été, sous l'action des oxydants photochimiques,
certains composants organiques peuvent se dégrader plus
rapidement.
On remarquera que l'évolution des concentrations en hydrocarbures
totaux montre des similitudes avec l'évolution des concentrations
en monoxyde d'azote (nous reviendrons sur ce point au paragraphe
7.3.4.).
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7.3.3. Journée et semaine moyennes
Le graphique de l'évolution des concentrations au cours
d'une journée moyenne (Figure 74) montre un profil bimodal
: le premier maximum correspond aux heures de pointe du matin
tandis que le second pic se rapporte aux heures de pointe du soir.
Ce dernier est moins marqué et peu visible en été.
Ces profils sont semblables aux profils d'évolution des
concentrations en NO ou CO, autres polluants caractéristiques
du trafic automobile. En effet, le transport routier est responsable
de près de 40 % des émissions, part qui peut être
plus importante dans les milieux urbains où sont installées
les stations.
Durant les week-ends, on observe une diminution des concentrations,
attribuable à la baisse du trafic (Figure 75).
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7.3.4. Interactions avec
d'autres polluants
Dans ce paragraphe, seules seront envisagées les relations
avec le monoxyde d'azote, également émis en abondance
par le transport routier. L'interaction avec le monoxyde de carbone
est abordée dans le chapitre se rapportant à ce
dernier; les relations des composés organiques et de l'ozone
sont étudiées dans le chapitre relatif à
l'ozone.
Le monoxyde d'azote
En milieu urbain, le trafic automobile est responsable d'une grande
part des émissions des composés organiques volatils
non-méthaniques et du monoxyde d'azote. Même si les
conditions d'émissions sont différentes, il peut
être utile d'étudier les éventuelles corrélations
entre ces deux types de composés. Ainsi, au graphique de
la Figure 76, nous avons repris l'évolution des concentrations
en hydrocarbures totaux en fonction des concentrations en monoxyde
d'azote pour deux stations urbaines (Liège et Charleroi).
Durant l'hiver 96/97, il semble bien y avoir eu une bonne corrélation
entre les deux polluants, alors que durant l'été,
la corrélation était faible. Avant de tirer des
conclusions hâtives, il est nécessaire de se montrer
très prudent. En effet, le coefficient de corrélation
diminue si on exclut les fortes concentrations enregistrées
au début du mois de janvier. De plus, si on étudie
l'hiver 95/96, on ne retrouve plus la corrélation.
Si la corrélation entre ces deux types de composés
semble faible, leurs profils d'évolution au cours d'une
journée moyenne montrent cependant de fortes similitudes
(Figure 77). Ces profils sont, en réalité, caractéristiques
du flux automobile.