Le monoxyde et le dioxyde d'azote forment en permanence un équilibre
dynamique ; aussi, utilise-t-on souvent les oxydes d'azote
totaux pour mieux cerner la problématique de la pollution.
Dans l'air ambiant, on peut considérer que les seules espèces
d'oxydes d'azote significativement représentées
sont le monoxyde et le dioxyde d'azote, et on définit les
oxydes d'azote comme la somme de ces deux composantes majoritaires
(NOx = NO + NO2).
Les rapports entre les différentes composantes des oxydes
d'azote varient en fonction des sources, des conditions de trafic,
des conditions climatiques et de dispersion. Le Tableau 25 reprend
la proportion de NO2 (et par conséquent de NO)
pour quelques stations du réseau suivant les saisons, ainsi
que le rapport des oxydes d'azote pour les deux saisons.
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Plus le site possède un caractère urbain (Charleroi,
Liège), plus la proportion de NO2 est faible
par rapport au NOx (et, par conséquent, plus
la proportion de NO est élevée). En été,
les oxydes d'azote sont plus riches en NO2, le NO étant
plus rapidement oxydé en NO2 en présence
d'ozone.
Logiquement, le rapport entre les NOx en hiver et les
NOx en été devrait permettre de mettre
en évidence l'influence de l'apport dû au chauffage.
Plus ce rapport est grand, plus la station est influencée
par les oxydes d'azote produits par le chauffage. Or, les stations
les plus urbaines (Charleroi et Liège) ne montrent pas
de rapports supérieurs aux autres stations. Ces stations
sont aussi les plus influencées par le trafic et il semble
bien que cet apport dissimule celui dû au chauffage (les
émissions de NOx dans les secteurs tertiaire
et résidentiel ne sont que de 4.3 % contre 52.3 % pour
le transport).
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Composés de l'azote
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3.5. Interactions avec
d'autres polluants
Etant donné qu'il est impossible de comprendre le comportement
des oxydes d'azote sans évoquer la pollution photochimique,
nous renvoyons le lecteur se référera au chapitre
suivant dans lequel sont précisées en détail
les interactions avec l'ozone.