Septième métal de transition et vingt-deuxième
élément par ordre d'abondance dans la croûte
terrestre (99 ppm), le nickel est un élément faisant
l'objet d'une exploitation importante : il entre principalement
dans la fabrication d'alliages ferreux ou non-ferreux.
Bien qu'indispensable pour la croissance de certains organismes
animaux, le nickel est également un élément
toxique et même cancérigène qui doit donc
faire l'objet d'une surveillance toute particulière.
9.4.13.1. Particules en suspension
Actuellement, 10 stations surveillent le nickel présent
dans les particules en suspension (Tableau 90).
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Les concentrations pour l'année 1997 sont sensiblement
identiques aux concentrations enregistrées l'année
précédente. Il faut toutefois noter la diminution
enregistrée à la station de Marchienne-au-Pont.
Les maxima sont enregistrés pour la station de Dampremy,
malgré une diminution par rapport à 1996. A la station
de l'Ile Monsin (MLLG02), on a observé quelques pics élevés
(avec un maximum à 1 µg/m³) durant les mois d'avril,
de mai et de juin, ce qui explique une moyenne élevée,
alors que la médiane est faible.
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Le cas du nickel est similaire à celui de l'arsenic (pas
de dose sans effet) et l'Organisation Mondiale pour la Santé
(O.M.S.) préconise des valeurs nulles comme valeurs guides.
La référence de l'ISSeP est donc que toute valeur
supérieure à la limite de détection est considérée
comme élevée. Or, à l'exception des stations
de fond, le nickel est mesurable pour toutes les autres qui peuvent
donc être considérées comme polluées.
Pour faire la distinction entre les stations, on peut se pencher sur les valeurs guides définies par l'Institut d'Hygiène et d'Epidémiologie (I.H.E.) : 0.02 µg/m³ en moyenne annuelle, 0.08 µg/m³ pour le centile 98, et un maximum journalier à ne pas dépasser de 0.20 µg/m³.
Deux stations dépassent ces valeurs guides pour les trois
paramètres statistiques : les stations de Dampremy
et de Liège (Ile Monsin). La station de Marchienne-au-Pont,
qui en 1996 dépassait ces valeurs guides, les respecte
en 1997.
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9.4.13.2. Poussières sédimentables
Les résultats des retombées en nickel sont synthétisés
au Tableau 91.
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En 1997, les retombées en nickel sont en diminution par
rapport à l'année précédente.
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Pour exemple, les évolutions à long terme du groupe
d'Ath sont reprises à la Figure 105.
Pour ces deux stations, les retombées en nickel diminuent
régulièrement.
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Etant donné sa grande toxicité, les limites des
différentes catégories définies par l'ISSeP
pour les retombées en nickel sont plus sévères
que pour d'autres éléments (Tableau 92).
< 20 µg/m².j | >= 35 µg/m².j |
Tous les groupes sauf celui de Chênée-Angleur, appartiennent
à la catégorie des valeurs faibles, ce dernier groupe
étant classé dans la catégorie des valeurs
élevées.
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