Présent à la concentration de 122 ppm dans la croûte
terrestre, le chrome est un métal utilisé principalement
pour la production d'alliage et le recouvrement de pièces
dans un but de protection ou de décoration.
Si le chrome est un élément essentiel à la
vie comme oligo-élément, il est également
toxique à plus forte dose. Le chrome peut se présenter
sous forme tri- ou hexavalente, cette dernière forme étant
plus particulièrement toxique et même cancérigène
(pour les poumons). Dans l'environnement naturel, le chrome se
retrouve généralement sous la forme trivalente,
peu toxique.
9.4.7.1. Particules en suspension
Les statistiques de l'année 1997 et, pour comparaison,
de 1996 figurent au Tableau 77.
Dans l'ensemble, les concentrations mesurées en 1997 sont
plus faibles que celles de 1996. Les plus fortes teneurs sont
mesurées pour les stations de Liège (Ile Monsin)
et de Dampremy, cette dernière station ayant montré
une nette amélioration par rapport à ces deux dernières
années.
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Les Figures 100 et 101 reprennent l'évolution des concentrations
mensuelles et des paramètres statistiques de la station
la plus polluée (Liège, Ile Monsin). Après
une diminution de 1991 à 1993, les concentrations ont augmenté
pour se stabiliser ces 3 dernières années.
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Le chrome (VI) est particulièrement toxique et même
cancérigène. Comme pour l'arsenic, l'Organisation
Mondiale pour la Santé (O.M.S.) recommande des valeurs
nulles comme valeurs guides. Malheureusement, la méthode
d'analyse utilisée ne permet que le dosage du chrome total
quelque soit son état d'oxydation. Il est dès lors
difficile de vouloir définir des critères de qualité.
On peut cependant comparer ces valeurs avec celles citées
dans l'introduction. On constate que les stations enregistrent
des valeurs se situant dans les fourchettes de concentrations
habituellement rencontrées. La station de Liège
(Monsin) est cependant à la limite supérieure pour
les zones industrielles.
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9.4.7.2. Poussières sédimentables
Les résultats des retombées en chrome sont transcrits
dans le Tableau 78.
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La teneur en chrome des retombées est faible pour la majorité
des groupes, sauf pour celui de Chênée-Angleur surveillant
des entreprises traitant des métaux non-ferreux. Les retombées
de ce groupe sont d'ailleurs en augmentation par rapport à
1996, augmentation provenant des postes situés aux alentours
de la fonderie.
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Les évolutions à long terme pour deux stations de
ce groupe particulièrement exposé sont représentées
à la Figure 102.
Remarque : les teneurs en chrome peuvent être
fort variables d'une période à l'autre et il est
difficile de dégager une tendance à long terme.
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Sur base des catégories du TA-Luft pour l'émission,
l'ISSeP propose une classification des groupes pour les retombées
en chrome (Tableau 79).
< 125 µg/m³.j | >= 250 µg/m².j |
Tous les groupes, sauf celui de Chênée-Angleur, appartiennent
à la catégorie des valeurs dites faibles, ce dernier
étant classé maintenant dans la catégorie
des valeurs très élevées.