RAPPORT D'ACTIVITE DE LA DPE : 1995


SERVICE CENTRAL


RESEAU D'ALERTE

Évolution du réseau

Le réseau d'alerte compte actuellement sept stations d'analyse en continu des eaux de surface et neuf stations d'échantillonnage réparties sur l'ensemble du territoire wallon. L'ensemble du réseau est repris sur la vue synoptique actualisée ci-jointe.

En 1995, deux nouvelles stations ont été mises en fonctionnement: Bohan sur la Semois et Bléharies sur l'Escaut. La première station a été mise en place dans le cadre du programme Interreg Wallonie/Champagne-Ardenne tandis que la seconde complète judicieusement le réseau de surveillance en continu des grands cours d'eau traversant la Région wallonne.

Comme toutes les autres stations d'analyse du réseau, les stations de Bohan et de Bléharies mesurent en continu les paramètres de base tels que la température, l'oxygène dissous, le pH, la conductivité et la turbidité. A Bléharies, on y mesure également les paramètres spécifiques suivants: les chlorures, l'azote ammoniacal, les sulfates et le carbone organique total.

Dans le cadre de cette surveillance en continu, l'ensemble des données est stocké sous forme de fichiers Dbase et/ou excel. Le tableau ci-après reprend pour chacune des stations la date de mise en service ainsi que la date à partir de laquelle des données fiables sont disponibles.

Station Date mise en service Disponibilité historique de mesures
Meuse
Hastière
01.01.1993
01.01.1993
Andenne
01.10.1992
10.11.1994
Lixhe
01.10.1992
10.11.1994
Sambre
Solre-S-S
01.06.1994
01.01.1995
Roselies
01.06.1994
01.01.1995
Escaut
Bléharies
01.07.1995
01.11.1995
Semois
Bohan
01.01.1995
01.060.1995

 

Projets à l'étude

  1. Comme le montre la carte présentée dans ce rapport, seul l'Escaut ne dispose pas encore d'échantillonneur pour compléter si besoin est, les mesures effectuées à Bléharies. La station actuelle étant trop exiguë (il s'agit d'une ancienne station, héritage du national), la D.P.E. recherche actuellement un site supplémentaire pour l'implantation d'un échantillonneur et ainsi homogénéiser le réseau d'alerte.
  2. Suite aux problèmes inhérents liés aux implantations dans les bâtiments de la SOCOLIE des stations de Lixhe et d'Andenne (pompage trop en profondeur, arrêts électriques lors de l'entretien des barrages ou des centrales,...), la D.P.E. étudie le déplacement de ces deux stations sur des sites indépendants donnant un maximum d'autonomie.
  3. La D.P.E. examine également les possibilités d'installation de multisondes (température, pH, conductivité, turbidité, oxygène dissous) dans les stations d'échantillonnage de Chênée et d'Angleur. Ces cabines ont été prévues pour cette éventualité. Cela permettrait ainsi de mieux cerner les pollutions provenant de la Vesdre d'une part et de l'Ourthe-Amblève d'autre part.
  4. Le fonctionnement en continu de ces stations génère un volume sans cesse croissant de données à traiter avec rigueur. Pour améliorer et garantir le traitement, la D.P.E., en collaboration avec le CEBEDEAU, recherchera en 1996 une méthodologie efficace pour répondre à ses besoins.