La petite Histoire de Thimougies ou Timogies en 910

Thimougies faisait partie du fief de la baronnerie de Leuze. En 1569, Maximilien de Longueval, était seigneur du lieu. Au XVIIème siècle, cette famille était encore en possession de la seigneurie. En 1681, Claude Bonnet s'en rendit acquéreur, puis elle échut au Daneau. L'abbaye de Saint-Martin de Tournai possédait la seigneurie de Torlies et deux fermes qui furent vendues comme biens nationaux lors de la révolution française.

Par le traité de Chambord (16 oct 1669) Louis XIV détacha la localité de la châtellerie d'Ath pour la réunir au baillage de Tournai. Cette situation fut de courte durée. Le village retourna ensuite à son origine première grâce au traité de Nimèque (16 sept 1678)
Au XIXème siècle, ce bourg consacré à l'agriculture cultivait les céréales (froment, seigle, avoine, escourgeon), et le trèfle. Il y avait aussi un moulin à vent. Au cours du XXème siècle, les prairies se sont accrues au détriment des cultures. On introduit la betterave sucrière. Le château féodal fut détruit en 1845. Au début du siècle, l'exode rural y était constant, mais dans les années 1980, de jeunes ménages sont venus s'installer à Thimougies et participent d'ailleurs encore activement à redonner vie au village. Ces dernières années, de nombreuses nouvelles constructions sont aussi venues grossir la population du village, de quoi compléter les rangs de la centaine de bénévoles qui contribuent au succès de la ducasse du 3ème week-end de juin.
Chaque année, le pèlerinage à Saint Hilaire (13 janvier) ouvre une neuvaine de prière jusqu'au 21. La confrérie a été établie à Thimougies en 1641, par Pasquier de Blicquy. On invoque Saint-Hilaire en cas de rhumatismes, de maladies nerveuses, d'apoplexie et d'infections des yeux.
La ducasse de Thimougies a toujours lieu le troisième week-end de juin. Elle rassemble chaque année des dizaines d'artisans ainsi qu'une exposition d'épouvantails en plein air et de nombreuses autres activités.