Par les superficies qu’elle occupe (environ la moitié de la Région wallonne), son insertion dans les grands cycles biogéochimiques et les profondes mutations sociales, technologiques et économiques qu’elle a connues au cours des dernières décennies, l’agriculture a été et reste une composante importante de la problèmatique environnementale.

Le territoire de la Région wallonne n’étant pas homogène, les principales caractéristiques des différentes zones agricoles sont rappelées en début de chapitre.

Le premier indicateur présenté est socio-économique ; il s’agit de la succession des exploitations. Jusqu’à présent l’agriculture wallonne a conservé un caractère familial et une modification de cette situation pourrait avoir des répercussions importantes sur le type d’agriculture pratiqué.

Une seconde série d’indicateurs tente de cerner les pressions de l’agriculture sur l’environnement : intrants (engrais, pesticides), effluents d’élevage et irrigation.

Viennent ensuite les indicateurs qui situent les interactions agriculture-environnement : superficie utilisée, cultures pratiquées, évolution des cheptels et de la charge que cela représente.

Enfin, les derniers indicateurs concernent les mesures prises pour encourager des pratiques agricoles plus favorables à l’environnement (mesures agri- environnementales, agriculture biologique) et davantage liées au sol (exonération de la taxe sur les eaux usées).