Les Cavités Souterraines à Intérêt Scientifique (photo Guy Deflandre)

environnement.wallonie.be/csis

Le site officiel des Cavités Souterraines d'Intérêt Scientifique

Intérêts

biologique - invertébrés

La grotte est constituée d’un réseau labyrinthique d’étroites galeries et de fractures favorables au développement de la faune souterraine des fissures.

minéralogique

La grotte présentait des concrétions d’une grande variété, offrant une grande diversité de coloris. Depuis la découverte de la grotte en 1984, et la "publicité médiatique" qui a été faite autour des vestiges notamment paléontologiques et archéologiques, la cavité a connu un certain nombre de fouilles sauvages qui ont fortement endommagé ce concrétionnement.

Les salles et nouveaux réseaux qui peuvent encore être découverts dans cette cavité bénéficieront de la gestion stricte et de la fermeture existante à l'entrée de la cavité.

archéologique

Découvertes d’outils et d'artefacts en silex dans la cavité qui a dû servir de halte temporaire à des groupes de chasseurs du Tardiglaciaire (12.000 BP). Des recherches sont encore en cours et la possibilité d'explorer avec le soutien des scientifiques les nouveaux prolongements devrait permettre de tirer le maximum d'enseignements et éventuellement de démontrer la présence d'une occupation humaine plus ancienne sur ce site.

paléontologique

De nombreuses découvertes paléontologiques (supervisées par JM Cordy de l'ULg pour les micromammifères) permettent d’étudier la manière dont la faune a évolué dans la région depuis le Paléozoïque, ainsi que de regrouper un ensemble d'informations sur l'évolution de l'environnement et du climat au cours des âges.

Des ossements de macromammifères ont également été retrouvés dans la cavité, démontrant que celle-ci devait disposer d'une entrée beaucoup plus vaste qui est aujourd'hui éboulée. La grotte a servi de gîte à l'ours des cavernes (les femelles semblaient y mettre bas comme en atteste les restes de foetus d'oursons). Elle a également été utilisée comme refuge par un groupe d' hyènes (d'après les nombreux ossements striés de dents trouvés dans le fond de la grotte).

Bien que les gisements aient été perturbés par certains animaux fouisseurs et par certaines fouilles sauvages, la présence à différents niveaux de planchers stalagmitiques a permis de "fossiliser" certains gisements qui offrent des opportunités de datation absolue (méthode Ur-Th). Les observations paléontologiques et palynologiques complètent ces données et permettent de replacer l'évolution climatique dans une échelle chronologique. Elles fournissent un éclairage sur le milieu et le paléoenvironnement.

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