Ancienne ardoisière qui s’ouvre par deux entrées en bordure d’un chemin forestier parallèle à la Semois. Les entrées se situent à une 40aine de m au-dessus du niveau de la rivière, à mi-hauteur dans le versant.
L’exploitation s’est poursuivie jusque vers la fin de la première guerre mondiale. Il n’existe plus aucun bâtiment visible de l’ancienne exploitation d’ardoises à proximité des deux entrées.
Les deux porches d’entrée de forme triangulaire sont séparés par une 40aine de m ; ils se prolongent par des galeries de forme également triangulaire (creusés suivant l’inclinaison de la stratification) et dont la hauteur varie entre 6 et 2m. Les galeries principales s’enfoncent dans le massif suivant une orientation générale Est-Ouest.
La hauteur de ces galeries correspond à l’épaisseur de la couche d’ardoise exploitable. Les galeries ne comportent pas de piliers de soutènement ; par contre tous les déchets d’exploitation n’ont pas été évacués et des murs de pierre sèche élevés au fur et à mesure de l’exploitation, encombrent certaines des galeries.
Le réseau souterrain de Laplet est très étendu (+ de 500m de développement). Il se compose d’une galerie principale relativement horizontale par où était évacuée l’ardoise à l’aide d’un petit train et de galeries latérales qui donnent accès à des niveaux supérieurs et inférieurs. Il existait probablement un puits qui donnait également sur le réseau depuis le plateau.
Ce site, qui présente un grand intérêt biologique (présence de chiroptères), est fort instable et relativement dangereux. Une fermeture devrait à la fois en protéger la valeur biologique et éviter les accidents.
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