Intérêts

biologique - chauves-souris

Dans la partie anciennement connue de la cavité (restée ouverte et où ont été réalisées certaines fouilles archéologiques), les relevés chiroptérologiques anciens font état d'un nombre important de chauves-souris.

Un suivi annuel des populations de chiroptères y est réalisé depuis plusieurs années par les membres de l'association Plecotus.

géologique

La cavité s'est formée en régime vadose; ceci explique sa morphologie anastomosée, complexe et très capricieuse. Les réseaux souterrains se sont formés à la fois dans les bancs de calcaire givétien (dans lequel se situent ses réseaux labyrinthiques) et dans un banc relativement étroit de calcaire de Fromelennes présentant un pendage incliné de 40°. C'est, dans ces roches très friables (de type calcschiste) que se sont formées les 3 grandes salles de la Grotte (prédominance de l'érosion mécanique).

La grotte du Bois de Waerimont présente en plus de nombreux fossiles, une très belle illustration de la manière dont la géologie (nature différente des bancs) influence la morphologie et le développement de la cavité.

minéralogique

La grotte est richement décorée par une multitude et une grande diversité de cristallisations et de spéléothèmes dont certains sont très rares, voir uniques en Belgique (galeries avec plusieurs mètres carrés de cristaux de calcite recouvrant le sol et de fines aiguilles de gypse dans les fissures).

La cavité abrite aussi des formations stalagmitiques "traditionnelles" (stalactites, stalagmites, draperies, chandelles jusqu'à 4m de haut...) des coulées, des gours, des perles de caverne, des cristaux de calcite et d'aragonite, de la calcite flottante dans certains gours, le tout dans une grande variété de teintes liées aux oxydes métalliques.

hydrologique

La cavité, favorablement positionnée dans une large courbe de la Lomme, pourrait être un ancien recoupement de méandre souterrain de cette rivière. Actuellement, aucune relation hydrologique n'a pu être établie entre cette cavité et la Lomme souterraine dont la résurgence à Eprave est située à quelques 700m du Trou du Faisan. Il n'y a qu'un seul endroit dans la cavité où l'on atteint un niveau d'eau stagnante (le fond du puits des Cierges).