La cavité a une atmosphère assez statique, compte tenu de sa morphologie en cul de sac. On y observe peu d'appel d'air et une température constante toute l'année avoisinant les 9°C.
Durant les premières années ayant suivi sa découverte, des chauves-souris ont pu y être observées lorsque l'entrée de la grotte n'était pas fermée hermétiquement. D'autres accès (impénétrables par l'homme) doivent cependant permettre une certaine connexion avec la surface. Ceci est confirmé par les relevés chiroptérologiques réalisés en 2001 (IRScNB) qui ont confirmé la présence des chiroptères dans cette cavité.
Un aménagement de la fermeture actuelle qui est très étroite est souhaitable pour augmenter la perméabilité biologique du site et son attractivité pour les chiroptères.
Les deux regards sur la nappe phréatique assurent un taux d'humidité constant favorable au développement d'une faune cavernicole. Par ailleurs, dans la nappe aquifère elle-même (accessible dans la grotte), l'étude de la faune stygobie mériterait d'être entreprise.
Découverte en 1975 par le Centre de Prospection Liégeois (CPL), la grotte était très bien concrétionnée. Elle a malheureusement subi, dans les premières phases après sa découverte, quelques dégradations. Elle reste néanmoins, du point de vue minéralogique, d'un très grand intérêt. Elle regroupe, malgré son développement assez modeste, une diversité de concrétions calcitiques offrant un champ d'investigation minéralogique important.